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Projections économiques 2024: les projections de la DGEP

• Transport, commerce, tourisme et télécommunications

• Vont connaitre une croissance de 7%

• Suivi du secteur de l’agriculture et des industries

La Direction générale de l’économie et de la planification (DGEP) avec à sa tête son Directeur général, a initié une conférence de presse bilan 2023 et perspectives 2024, le samedi 6 janvier 2024, à Ouagadougou. Une belle tribune de redevabilité qui a réuni les différents Directeurs centraux et régionaux.

Le rôle de la Direction générale de l’économie et de la planification DGEP dans le maintien des équilibres macroéconomiques et de la promotion d’un développement économique et social n’est plus à démontrer au Burkina Faso. Cette conférence de presse bilan 2023 et perspectives 2024 a permis à la DGEP de revenir sur ses productions, au cours de l’année 2023, sur la conduite des études exploratoires, des planifications stratégiques et opérationnelles, ainsi que du suivi et de l’évaluation des politiques publiques. Le bilan 2023 de la DGEP a concerné trois rubriques : la prospective et la planification ; le suivi-évaluation des politiques publiques nationales et internationales et les études et prévisions économiques et financières.

De ce bilan présenté et expliqué par les différents Directeurs techniques et régionaux, on retient que la DGEP n’a pas chômé. En effet, pour ce qui concerne la Direction en charge de la prospective et la planification, on peut retenir l’élaboration de stratégies nationales d’intelligence économique, intégrée de développement du capital humain et son plan d’actions. En outre, on note l’élaboration de plusieurs rapports d’analyse diagnostics, notamment, ceux d’études rétrospectives macroéconomiques, sociales et politiques du Burkina Faso 1960-2022, etc.

Au niveau de la rubrique suivi-évaluation des politiques publiques nationales et internationales, les productions de la DGEP, en 2023, sont légion. Elles concernent le Guide national de maturation des projets et programmes de développement ; la Stratégie nationale d’investissements publics et son Plan d’actions triennal ; le Programme d’investissement public (PIP 2024-2026). A celles-ci s’ajoutent le Rapport 2023 d’analyse des risques des grands projets d’investissement ; le Rapport 2023 sur les grands projets et programmes d’investissement ; le Rapport 2023 du Comité national de validation des documents projets et études de faisabilité, etc.

En 2023, les services en charge des études et prévisions économiques et financières ont été également prolifiques. En effet, plusieurs rapports et plans ont été élaborés mais les principaux sont : les rapports de suivi des indicateurs de l’économie et du développement ; les rapports des études thématiques qui ont permis d’examiner l’inflation sur l’économie du Burkina Faso, l’impact des changements climatiques sur les rendements céréaliers au Burkina Faso, l’inclusion financière des femmes au Burkina Faso et l’impact de l’environnement international sur la dette publique du Burkina Faso, etc.

Taux de croissance de 2,9%

L’an passé, selon le Directeur général de l’économie et de la planification, Dr Larba Issa Kobyagda, l’évolution économique a repris de sa vigueur au Burkina Faso, dans la zone UEMOA, mais elle demeure en baisse continue au niveau mondial, à en croire les dernières prévisions d’octobre 2023 du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. Au Burkina Faso, l’activité économique en 2023 a connu une accélération de son rythme de croissance par rapport à 2022. En effet, le taux de croissance du PIB réel passerait de 1,8% en 2022 à 3,6% en 2023.

Cette croissance, a expliqué Dr Kobyagda, serait portée par le secteur tertiaire, avec une contribution à croissance de +2,2%, le secondaire avec +0,9 et le primaire avec +0,5%. Les principaux catalyseurs de l’activité économique en 2023 seraient, des dires du DG de la DGEP, dus au dynamisme du secteur des services, entre autres, l’immobilier, l’hébergement et la restauration, le transport et l’entreposage ; au rebond des travaux de construction sur les grands chantiers et de bitumage des routes dans le secteur secondaire ; à la production agricole en augmentation, avec les initiatives présidentielle et agropastorale en cours de déploiement.

En matière d’inflation, une forte détente des prix (taux estimé à 0,7%) a été observée en 2023, après la forte inflation en 2022. De plus, il a fait observer une bonne tenue des finances publiques matérialisée par une bonne mobilisation des recettes fiscales et une rationalisation des dépenses de l’administration publique. Les transactions courantes avec le reste du monde se solderaient par un déficit de 988,5 milliards FCFA en 2023. Cette évolution s’explique, entre autres, par une baisse des exportations (80 milliards FCFA, soit -2,4%) exacerbée par une hausse des importations (+40,3 milliards FCFA, soit +1,2%).  Concernant les crédits recensés à la Centrale des risques de la BCEAO, ils ont atteint un montant de 3 597,6 milliards FCFA à fin septembre 2023. Ainsi, les créances sur l’économie se sont accrues de 11,8% sur un an, expliquée principalement par l’accroissement des crédits bancaires aux sociétés non financières privées (+238milliards), aux ménages et ISBL (+157,2 milliards,), aux sociétés non financières publiques (+29,8 milliards) et au secteur financier non bancaire (+19,9 milliards). Pour le secteur privé, c’est principalement le commerce avec 23,5%, les industries manufacturières avec 12,2% et les bâtiments et travaux publics avec 10,7%. Le secteur agricole demeure toujours faiblement financé avec une part relative qui se stabilise à 1,6% à fin septembre 2023. Les nouvelles mises en place de crédits par le système bancaire ont baissé de 11,8% à fin septembre 2023, en glissement annuel. Les taux débiteurs moyens appliqués aux nouvelles mises en place de crédit s’établissent à 7,69%, contre 6,71% à fin septembre 2022, soit un renchérissement de 0,98%.

L’avenir prometteur

Au regard de ces chiffres, il n’y a pas lieu de voir l’avenir économique du Burkina Faso en noir. En termes de perspectives, le gouvernement, à travers la DGEP, prévoit, en 2024, lancer le Plan de redressement et de relance économique. Par conséquent, l’activité économique connaîtrait une croissance de 5,5% en 2024, tirée par l’ensemble des secteurs tertiaire (+7%), primaire (+5,1%) et secondaire (+4,5%). « C’est le scénario que nous considérons actuellement comme le plus probable. En même temps, cette prévision conjoncturelle est marquée par des incertitudes. Comme vous l’avez tous constaté, à travers ce bilan bien que sommaire, le sentiment qui nous anime aujourd’hui est bien celui d’avoir accompli une mission avec conviction, et nous restons engagés à apporter notre contribution, avec les autres Directions générales du ministère en charge de l’économie, pour la construction d’une économie forte et compétitive, l’amélioration des conditions de vie des Burkinabè », a déclaré Dr Kobyagda.

J.D

Encadré

La DGEP, vue par le PNUD

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) est un partenaire privilégié de la DGEP. Présent à la conférence bilan, le représentant du PNUD, Hervé Kéré, a laissé entendre que la DGEP est le garant de l’ancrage des interventions du PNUD au Burkina Faso. « Elle articule les interventions du PNUD dans le secteur public et privé et au niveau des OSC. Ceci permet une mise en cohérence des interventions. La contribution du PNUD au processus de développement du Burkina Faso est régulièrement suivie et évaluée avec la DGEP qui en assure l’inclusivité », a-t-il apprécié. Il a terminé ses propos en plaidant pour que cette Direction soit davantage dotée aussi bien en capacité humaine que financière, tant sa mission est stratégique.

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RAF

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