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Journées nationales de la qualité 2023: quand le consommons local s’invite au débat sur la résilience

• Un levier pour des produits de qualité et sains

• Cours magistral du Dr Albert Ouédraogo sur le management des risques 

Les 33es journées nationales de la qualité et la 12e édition du Prix burkinabè de qualité ont été célébrées les 5 et 6 octobre 2023, dans la ville de Bobo- Dioulasso. Placée sous le haut patronage du président de la Transition et sous la présidence du ministre du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des PME, cette édition 2023 est restée conforme au format habituel et a fait salle comble pour la conférence inaugurale, et  les traditionnels panels. Plus de 400 participants enregistrés, parmi lesquels on distinguait : chefs d’entreprises publiques et privées, managers qualité et sécurité des entreprises, des cabinets conseils, des étudiants … autour du thème général de l’édition : “Le management des risques et la continuité des services pour une résilience de l’économie nationale”.

La cérémonie d’ouverture a donné les couleurs de cette édition 2023, quand le DG de Afridia Industries , Jonas Bayoulou,  coparrain de l’évènement , a fait allusion au mois du consommons local.  Il a invité les participants, les Burkinabè à soutenir leurs entreprises en faisant du consommer local un réflexe au quotidien. Ce mois d’octobre est en effet, celui de la promotion du consommons local. Une initiative décrétée depuis trois années maintenant par les chefs d’État de l’Uemoa. Une balle que le ministre en charge du développement industriel, Serges Poda, a saisi au bond dans son discours d’ouverture, pour faire un lien entre le « consommons local » et l’investissement des entreprises pour fabriquer des produits sains et de qualité via des normes et des outils adaptés. C’est une des clés de la résilience dans le contexte actuel d’insécurité et de crise économique. Et Dr Albert Ouédraogo, ancien Premier ministre et président du Think Tank PROSPEREN, auteur de la conférence inaugurale, d’enfoncer le clou en assimilant les efforts faits par les entreprises burkinabè en termes de résilience dans cette période difficile comme un acte patriotique.   Joignant l’acte à la parole, les organisateurs (ABMAQ et ABNORM) ont offert des produits locaux aux convives des pause-café et déjeuners, tout au long des activités de ces journées.

Sur le thème, le PCA de l’ABMAQ, Mouctar Koné, fait le constat que la continuité d’activités n’est pas encore bien connue des problématiques des entreprises. Le ministre du Commerce, quant à lui, estime que  des catastrophes naturelles, des interruptions de services publics, des perturbations ou ruptures des chaînes d’approvisionnement, des cyberattaques, la violation des données et des attaques terroristes, il est important pour les entreprises de prendre les devants en s’appropriant des outils de management des risques et en mettant en place des plans de continuité de services pour parer à toute épreuve.  C’est dans cette lancée que s’est ouverte la conférence inaugurale du Dr Albert Ouédraogo. L’ancien Premier ministre a, pendant deux heures, entretenu l’auditoire sur « le management des risques et la continuité des services pour une économie résiliente au Burkina Faso ». Après avoir explicité les notions de résilience de l’économie ; de management des risques en qualité ; la continuité des activités, Dr Albert Ouédraogo a démontré l’effet du management des risques et de la continuité des activités sur la résilience de l’économie nationale (voir interview en ligne). 

FW

Encadré

Dr Albert Ouédraogo : « La résilience économique est une priorité nationale »

«L’enjeu national de résilience renvoie ainsi de manière centrale aux capacités de continuité d’activités développées en propre par le citoyen, par les organisations privées et publiques, ainsi qu’à la prise en compte de leurs relations dans cette perspective.

Les conséquences des crises que traverse le Burkina Faso ont fait de la résilience économique une priorité nationale. En effet, la gestion d’une crise ne s’improvise pas, et la préparation et l’anticipation de sa survenance sont la garantie de la réactivité et de la qualité de la réponse apportée.

Développer les capacités de résilience économique implique un processus d’anticipation stratégique, indispensable à l’identification des risques et menaces qui pèsent sur notre pays, et des moyens d’y faire face, afin de lui permettre de fonctionner, même en temps de crise, tout en poursuivant ses objectifs de développement.

Le management de la continuité des activités, des risques et la résilience sont des paradigmes qui ne s’opposent pas aujourd’hui dans l’absolu, c’est-à-dire, ex nihilo. Ils sont interreliés étroitement.

La résilience va cependant au-delà de la gestion des risques pour adopter une vision plus globale de la santé et du succès de l’entreprise. Une organisation résiliente est une organisation qui non seulement survit à long terme, mais aussi prospère et est prête pour l’avenir.

Le management des risques et le management de la continuité d’activités sont des leviers à activer pour renforcer la résilience de l’économie nationale.

Le management des risques et les plans de continuité d’activités permettent de renforcer la résilience de l’économie nationale, notamment, dans le contexte de la double crise sécuritaire et humanitaire que vit notre pays depuis bientôt huit ans.

Cependant, ce que le Burkina Faso traverse en ce moment démontre encore plus l’importance de la réflexion prospective. A l’évidence, la menace clairement identifiée n’a pas été convenablement traitée.

C’est pour cette raison qu’il est impérieux que la réflexion stratégique dans notre pays s’oriente désormais vers la production de solutions innovantes prospectives qui permettent la réviviscence de notre pays.

De ce fait, s’il est vrai qu’il faut apporter des réponses concrètes et immédiates aux urgences sécuritaires, humanitaires et économiques, il est tout aussi impératif de s’attaquer aux causes profondes du terrorisme et de nourrir la réflexion stratégique prospective et pragmatique sur le devenir, le futur proche et l’avenir des pays du Sahel et du Burkina Faso, en particulier ».

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