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SNC 2024: quand la semaine culturelle devient une opportunité d’affaires

• La devanture de la foire transformée en rue marchande               • Des petits business de circonstance
• Générateurs de revenu, qui contribuent à la réussite de la SNC

Artiste dessinateur en pleine réalisation d’un dessin sur le visage d’une festivalière

La foire artisanale et commerciale est l’une des activités de la Semaine nationale de la culture (SNC) qui accueille le plus de monde. Située sur le site du siège de la SNC, elle est devenue le point de chute des festivaliers venus des quatre coins du pays ainsi que de la sous-région. Véritable plateforme d’échange culturel, il est l’endroit par excellence des échanges commerciaux. Nous avons fait un tour ce lundi aux abords du site pour constater les activités qui s’y mènent.

Sako Awa, une festivalière qui vient de se faire un dessin sur le visage

Ouverte officiellement ce 28 avril 2024, par le ministre en charge du commerce, la foire artisanale et commerciale est considérée, comme l’activité de la SNC, la plus connue du public. Véritable cadre d’échanges commerciaux, la foire artisanale et commerciale, c’est non seulement les stands d’exposition de différents produits, les espaces réservé à la gastronomie, les plateaux d’animation à l’intérieur du site, mais c’est aussi et surtout les abords du site. Une partie du goudron passant devant l’entrée principale du siège de la SNC par ailleurs, site de la foire, a été transformée le temps de la SNC en une véritable rue marchande.

« Tantie ticket » une revendeuse de tickets

Des marchands de chaussures, aux marchands d’œuvres de décoration, en passant par les vendeurs ambulants de jouets pour enfants…, chacun expose ce qu’il a comme produit. Installés aux abords de la voie, ils sont nombreux ces vendeurs venus des quatre coins du Burkina et d’ailleurs, qui cherchent à faire du business. La plupart n’ont pas pu se procurer un stand à l’intérieur. D’autres par contre, préfèrent rester dehors car ils estiment qu’au regard de l’affluence qui existe au quotidien sur le site, il est pratiquement impossible pour tout le monde d’avoir accès à l’intérieur. « Nous donnons l’opportunité à ceux qui ne pourront pas entrer, de pouvoir faire leurs achats ici » nous confie Ismaël un marchand de chaussures installé devant l’entrée de la foire.
À côté de ces marchands installés, et des vendeurs ambulants, on aperçoit également des femmes et filles qui, assises ou se promenant, vendent de l’eau fraîche et de la boisson aux festivaliers. Cela vient comme un ouf de soulagement pour ces derniers, obligés de faire la queue sous un soleil de plomb pour espérer avoir accès à l’enceinte de la foire.
Dans ce remue-ménage, nous constatons également des jeunes, des deux sexes confondus, qui, plateaux en main, sur lesquels sont disposés des petits pots, proposent leur service aux visiteurs. Réaliser des dessins sur les visages. Un service d’ailleurs apprécié par beaucoup de participants qui voient en cela comme une preuve de leur participation à la SNC. Sako Awa, une festivalière qui vient de se faire un dessin sur le visage nous affirme que : « ce dessin est comme une trace de ma participation à la SNC ». Considérant l’affluence sur le site, le coût de réalisation d’un dessin, et le nombre de personnes ayant un dessin sur son visage, ce business semble rentable. Selon Emmanuel, un de ces dessinateurs, le prix varie d’un dessinateur à un autre « moi je fais à 300 F CFA. Mais certains le font à 100 F CFA». En ce qui concerne la rentabilité de l’activité, notre dessinateur décrie la lenteur du marché cette année. « L’année passée je pouvais avoir plus de 15.000 F CFA par jour mais cette année, depuis que la SNC a commencé, je peine à avoir même 5.000 F CFA jour » nous confie-t-il. Il va plus loin en disant que « cela est dû au nombre élevé de personnes s’intéressant à l’activité. « Les enfants ont gâté le marché. Il ne maîtrise pas bien la chose, ils ne savent pas bien dessiner donc ça ne donne pas envie aux clients de faire ».
S’il y a une autre activité qui retire l’attention, c’est bien celle consistant à revendre les tickets. L’accès à l’enceinte de la foire est conditionné par la présentation d’un ticket d’entrée ou d’un badge. La tâche pour les revendeurs de tickets, consiste à acheter les tickets d’entrée en grande quantité et à les revendre en ajoutant une marge bénéficiaire. Cela pour eux, permet d’éviter aux visiteurs de faire la queue pour se procurer un ticket. « Tantie ticket » nom d’emprunt, affirme que : « nos sauvons les gens. Certes le ticket coûte 500 au guichet et 600f chez moi, mais nous leur évitons de faire le rang. Par exemple, actuellement les guichets sont fermés. Si quelqu’un veut rentrer, comment il fait ? Mais nous, nous sommes présents à tout moment ».
La foire, c’est un espace de rencontre qui mobilise beaucoup de monde. À côté du dispositif sécuritaire mis en place par le comité d’organisation pour assurer la sécurité des personnes, il y a ces personnes aussi, qui assurent la sécurité des engins. Il s’agit notamment des gérants de parking. La SNC pour eux est une occasion pour faire de bonnes affaires compte tenu de l’affluence sur les différents sites. En période normale, la moto est gardée à 100f mais pendant la SNC elle est gardée à 200f. Un prix jugé raisonnable par les gérants que nous avons abordé, au regard du risque encouru.

IB/Collaborateur

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RAF

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