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Approvisionnement de la chaîne logistique globale: la Zlecaf, une opportunité à saisir pour le Burkina Faso

• Au profit des transporteurs et des chargeurs

• Un marché d’environ 1,2 milliard de personnes

• Translog/Africa pose le débat

Le parrain de la 4e édition, Idrissa Nassa, souhaite une logistique africaine plus fluide, plus rapide et plus rentable.(Ph. Yvan Sama)

La Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) crée un marché plus vaste et plus intégré avec un potentiel d’environ 1,2 milliard de personnes, offrant des débouchés commerciaux considérables pour les chargeurs africains. Comment l’Afrique et singulièrement le Burkina Faso peut tirer profit de ce vaste marché ? C’est pour apporter des réponses adéquates et efficaces que Ouagadougou a abrité du 27 au 29 février 2024, la 4e édition du Symposium international dénommé Translog/Africa. « Développement de la chaîne logistique globale : défis et opportunités pour les chargeurs à l’ère de la Zlecaf », c’est sur ce thème que le Burkina Faso, pays sans littoral maritime, a décidé de réfléchir dessus.

Le président de la Transition soutient

Visite des stands par les officiels.
(Ph. Yvan Sama)

Le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Roland Somda, qui a prononcé le discours du président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, a révélé que le secteur des transports était fortement impacté par l’insécurité que subit le pays depuis 2015. Et pour cause, des acteurs de la chaîne logistique ont perdu la vie en voulant approvisionner le Burkina Faso en denrée et marchandises de première nécessité. Sur le plan international, il a relevé l’impact de la crise russo-ukrainienne qui a entrainé la perturbation de la chaîne mondiale de l’approvisionnement.

Sur les avantages de la Zlecaf, le ministre note, d’une part, l’impact de la Zlecaf sur la demande de transport, d’infrastructures et de services. Il indique qu’avec cette initiative, plus de 25% des gains commerciaux intra-africains dans le domaine des services est destiné exclusivement au transport. Et d’autre part, près de 40% de l’augmentation de la production de services en Afrique concernerait également les transports. Les acteurs de la chaîne logistique peuvent saisir cette opportunité de la mise en œuvre de la Zlecaf, qui nécessite 1.844.000 camions pour les marchandises en vrac et 248.000 camions pour les marchandises en conteneur d’ici à l’horizon 2030.

Roland Somda a exhorté les participants de passer en revue la mise en œuvre des recommandations de la 3e édition du Translog/Africa, d’analyser les aspects sécuritaires liés à l’acheminement des marchandises et de s’imprégner des dispositions novatrices liées aux procédures douanières, ainsi que des conditions de passage portuaires. Il dit attendre aussi des propositions réalistes pour bâtir un secteur des transports plus performant et plus compétitif qui puisse soutenir les économies de façon durable.

Idrissa Nassa, parrain de la 4e édition

Pour cette 4e édition, le parrain est le patron du patronat burkinabè, le banquier Idrissa Nassa. Evoluant dans le domaine du commerce international, il a souligné que la Zlecaf représentait une avancée majeure dans l’intégration économique du continent et offrant de perspectives nouvelles et stimulantes pour le commerce et les échanges. Pour lui, le transport et la logistique font face à des défis complexes liés à la connectivité, à l’efficacité de l’infrastructure, à la gestion des flux de marchandises, à la sécurité des trajets, etc. Idrissa Nassa a souligné que Translog/Africa offrait un cadre de partage d’expériences, de connaissances et de meilleures pratiques, pour nouer des partenariats et des collaborations qui ouvriront la voie à une logistique plus fluide, plus rapide et plus rentable.

Il a fait une mention spéciale à la présence du patronat du Niger et du Mali. En rappel, Translog/Africa a tenu les éditions de 2007, 2010 et 2012.

RD

 

Encadré

Quelques solutions du DG du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC), Dr Kassoum Traoré

L’Afrique doit surmonter certains obstacles : améliorer les infrastructures, simplifier les procédures douanières et renforcer la coopération régionale ;

Harmoniser des procédures de transit, à travers les frontières africaines ;

Travailler ensemble pour créer des normes communes qui facilitent le mouvement des biens et services et accélérer les processus de logistique ;

Adopter des technologies de pointe dans le domaine de la logistique, l’intégration de l’intelligence artificielle, qui permettrait d’améliorer la chaîne de l’approvisionnement ;

Réduire les erreurs et accroître l’efficacité opérationnelle tout en intégrant les intérêts de la sauvegarde environnementale ;

Le développement de la chaîne globale offre un potentiel considérable pour les chargeurs et les acteurs du commerce international ;

Optimiser les procédures, le processus logistique pour réduire les coûts, accélérer le délai de livraison et améliorer la satisfaction de la population. o

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RAF

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