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Commune de Dédougou: 3,65 milliards du Fonds minier pour dynamiser les secteurs porteurs

• Energie, eau et participation citoyenne

• 13 sur 37 villages ont un taux d’accès à l’eau potable de 100%

• Plus de 50% du budget communal 2019-2023 consacré aux secteurs porteurs

L’étude commanditée par ORCADE, sur le Fonds minier de développement local (FMDL), a fait un diagnostic du niveau de développement de certains secteurs socioéconomiques dans la Commune de Dédougou, avec un accent particulier sur l’accès à l’eau potable, aux soins de santé et aux infrastructures de soutien à l’activité économique marchande.

Pour la Commune de Dédougou, on retient de cette étude qu’elle a un taux d’accès à l’eau potable assez important. Selon les données 2018 de l’Institut national de l’eau, 13 villages sur les 37 que compte la Commune avaient atteint un taux d’accès à l’eau potable de 100%. Ensuite, 12 villages ont un taux d’accès à l’eau potable inférieur à 75% et 10 d’entre eux sont en dessous du niveau des 50%. Dans la zone urbaine, la Commune dispose d’un réseau d’adduction d’eau potable géré par l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA). En outre, trois localités disposent d’une Adduction d’eau potable simplifiée (AEPS) communautaire. Dans le domaine économique, la Commune dispose d’un réseau infrastructurel plus ou moins dynamique pour accompagner l’activité économique marchande. Il en est de même pour le domaine sanitaire qui dispose aussi d’un personnel de santé aux compétences variées. Dans ce secteur, les pathologies qui viennent en première position dans les motifs de consultations dans les centres de santé, selon ORCADE, sont principalement le paludisme, les affections de la peau, la diarrhée, la malnutrition et les parasitoses intestinales.

7 milliards FCFA pour le Plan de développement 2019-2023

Selon ORCADE, les résultats du diagnostic montrent que les enjeux de développement sont l’accroissement de la production agro-sylvo-pastorale et halieutique, le développement du capital humain, la maîtrise de l’eau de production et de boisson, la promotion des énergies renouvelables, la promotion de la gouvernance locale et la participation citoyenne. Pour ce faire, le Plan communal de développement (PCD) s’est donné pour objectif de consolider les bases de la participation citoyenne pour un développement socioéconomique plus harmonieux de la population sans exclusion, avec un accent particulier sur la durabilité, la viabilité économique, financière et institutionnelle des actions entreprises par la Commune de Dédougou.

L’évaluation financière de ce PCD indique un montant global de 7 247 025 000 FCFA, réparti sur les trois objectifs stratégiques du PCD. Il s’agit de 344 millions pour renforcer la bonne gouvernance locale, 3,25 milliards FCFA pour le développement du capital humain et 3,65 milliards environ pour dynamiser les secteurs porteurs pour l’économie et les emplois. Après cinq années de mise en œuvre, le PCD devrait, à son terme, évaluer les actions de développement conduites. La ville de Dédougou, qui fait office de chef-lieu de la Commune, est également le chef-lieu de la province du Mouhoun et celui de la région de la Boucle du Mouhoun. Située à 230 km à l’ouest de Ouagadougou, la Commune a une superficie de 1352,56 km2, soit environ 19,68% de la superficie totale de la province du Mouhoun. Dédougou compte 37 villages rattachés et 7 secteurs.

Synthèse de E.L

Encadré

Le développement ne s’évalue pas en l’espace de cinq ans

La Commune de Dédougou a voté 7,247 milliards FCFA environ comme budget de son Plan communal de développement 2019-2023. Ce budget, qui devait aider la Commune à développer le capital humain, à la maîtrise de l’eau de production et de boisson, à investir dans les énergies renouvelables, la gouvernance locale et la participation citoyenne, a été exécuté, mais les indicateurs pour le mesurer restent encore à déterminer. Pour Jonas Hien, lorsqu’on apprend que des milliards sont rentrés dans une Commune, les populations sont très pressées de sentir l’impact de cet argent dans leur vie tout de suite et maintenant. « Mais si vous interrogez les grands planificateurs du développement, ils vous diront que cinq ans ne suffisent pas pour apprécier ce qu’on appelle le développement », a-t-il soutenu. Selon lui, c’est la tendance qu’on peut interroger pour voir si le programme de développement est sur le bon chemin. « Le développement est comme un édifice, il faut attendre un certain temps pour l’évaluer », soutient-il. Et de poursuivre : « A supposer que vous construisez 20 écoles. Les gens sont contents parce que l’offre éducative a été augmentée. Puis un jour, subitement, on se retrouve à dire que si ces enfants n’étaient pas allés à l’école, c’était encore mieux, parce qu’on ne sait plus où les mettre ».

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RAF

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