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Société-Culture

Collecte de sang par le CNTS : 84.370 poches en 2018, contre 77.779 en 2017

Le don de sang constitue, dit-on, un geste de solidarité et d’amour envers son prochain. Mais combien de personnes contribuent à sauver des vies en donnant un peu de leur sang ? La question mérite d’être posée, au regard de la situation de la collecte et du don de sang qui reste préoccupante au Burkina Faso.
Cette situation a été, du reste, remise au goût du jour à la tribune de la célébration nationale en différé de la Journée mondiale du donneur de sang, le 22 juin 2019 à Ouahigouya. Selon la ministre de la Santé, Pr Léonie Claudine Lougué/Sorgho, 84.370 poches de sang ont été collectées en 2018, contre 77.779 en 2017 par le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) qui dispose de représentations dans 9 régions du pays.
Mais cette performance de collecte à la hausse demeure en deçà des attentes. Elle reste insuffisante pour combler les besoins transfusionnels estimés en 2018 à 202.441 poches. Pour satisfaire ces besoins, les acteurs qui œuvrent dans la collecte de sang doivent redoubler d’effort pour accroître le nombre de donneurs réguliers de sang estimé à 39,20%, contre 60, 80% de donneurs occasionnels.
Parmi les donneurs bénévoles, la tranche d’âge comprise entre 18 et 24 ans est plus active (55,13%), contre 37,78% pour celle de 25 à 44 ans ; 4,32% pour celle de 45 et 64 ans; 2,7% pour les personnes de 18 ans et 0,02% pour celles de 65 ans.
De ces couches sociales, ce sont les hommes qui acceptent, selon les données du CNTS en 2018, le plus de donner leur sang pour sauver des vies (72,88%), contre 27,12 pour les femmes.
Quoi qu’il en soit, tous les acteurs doivent travailler à améliorer le nombre de donneurs réguliers considéré par le Pr Claudine Lougué comme une condition sine qua non pour améliorer la sécurité transfusionnelle.
A cet effet, un appel a été lancé à la cérémonie officielle marquant la célébration nationale en différé de la Journée mondiale du donneur de sang. Cette célébration était patronnée par le président de l’Assemblée nationale, représenté par son premier vice-président, Bénéwendé Sankara, et présidée par le président du Conseil supérieur de la communication, Mathias Tankoano.
Elle a été suivie par l’ouverture officielle du Centre de transfusion sanguine de Ouahigouya, réalisé grâce au financement de la Coopération luxembourgeoise. L’inauguration du joyau permettra à Ouahigouya et à toute la région du Nord de disposer, à proximité, d’une banque de sang pour soulager les nombreux demandeurs.
De quoi donner des motifs de satisfaction au gouverneur de la région du Nord, Justin Somé, qui a invité les populations à cultiver le réflexe de don de sang afin de contribuer à l’atteinte de la célébration de la journée du donneur de sang. Cette célébration, déroulée en présence de l’épouse du président du Faso, Sika Kaboré (marraine), intervient au moment où la satisfaction des besoins en produits sanguins se pose de plus en plus avec acuité du fait de l’accroissement de la population.
D’où le thème choisi: «Le don de sang et l’accès universel à des transfusions de sang sécurisé en tant qu’élément pour atteindre une couverture sanitaire universelle». Le choix de ce thème interpelle tout le monde à donner régulièrement son sang pour sauver des vies. Mais il ne s’agira plus de donner du sang en «passant» mais de le faire dorénavant de façon régulière, car la satisfaction des demandes en produits sanguins est un impératif. Il en est de même pour la transfusion de produits sanguins sûrs aux malades. D’où le slogan «du sang sécurisé pour tous» qui accompagne la journée du donneur de sang célébrée pour traduire une sorte de reconnaissance et des remerciements aux donneurs de sang bénévoles et non rémunérés pour leurs dons de sang qui sauvent des vies.
Par ailleurs, la célébration de la journée du donneur de sang donne l’occasion de sensibiliser à la nécessité de dons réguliers de sang pour assurer la sécurité, la qualité et l’accessibilité financière de sang et de produits sanguins pour les malades qui en ont besoin.

Saïdou Zoromé (Collaborateur)

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