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Dossier

Séminaire du FMI: Les médias à l’école de la politique monétaire

Du 23 au 24 juillet 2018, les journalistes de l’Uemoa se sont retrouvés à Abidjan, en Côte d’Ivoire, pour discuter des types de financements du FMI. (DR)

Comment les Etats se font-ils financer par le Fonds monétaire international (FMI) ? Quel est le rôle du FMI, et comment les médias peuvent rendre accessibles les rapports périodiques de l’Institution de Breton Woods? Telles ont été les problématiques discutées du 23 au 24 juillet 2018 entre les médias, les formateurs et les membres du FMI, dans la capital économique de la Côte d’Ivoire, Abidjan. Deux jours d’échanges mais, surtout, des pratiques sur les politiques monétaires des pays de l’UEMOA. 21 journalistes autour de la problématique de la dette des pays et des moyens de financement du développement. L’objectif essentiel, comme l’a rappelé le ministre de l’Economie et des Finances ivoirien, Adama Koné, est de former des journalistes à même de traduire les données économiques du FMI afin de les rendre plus digestes aux lecteurs. Une tâche qui s’est avérée bien

Et pendant deux jours, les hommes de médias ont porté la casquette d’experts du FMI. Sur l’exemple d’un pays en situation de surendettement, il leur a été demandé de proposer un plan de reprise de l’économie, mais surtout de réduction de la dette. (DR)

plus délicate que ce que l’on croyait. Définir la politique monétaire d’un pays et les grandes institutions monétaires dans le monde (Banque centrale américaine, Banque centrale européenne pour la zone euro; et pour le compte de l’UEMOA, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest), c’est le premier module auquel les journalistes ont été initiés. Sur le rôle de ces institutions, il faut retenir qu’elles sont chargées de maintenir la stabilité économique des pays. Elles se doivent ainsi de réguler le taux d’intérêt (ou taux directeurs). Cet outil leur permet de renflouer les caisses des banques lorsque celles-ci manquent de liquidité ou, alors, de récupérer le trop de billets de banques afin d’éviter une inflation des prix pouvant conduire à un «crash». Pour le cas de l’Union, la BCEAO a pour objectif principal d’assurer la stabilité de la monnaie. Pour ce faire, elle dispose de certains outils pour parvenir à cette stabilité. En plus du taux d’intérêt; avec son rôle de régulateur; il y a l’emprunt auprès des banques, auprès des institutions telles que le FMI et de la Banque mondiale.

Cas pratique des experts du FMI

Et pendant deux jours, les hommes de médias ont porté la casquette d’experts du FMI. Sur l’exemple d’un pays en situation de surendettement, il leur a été demandé de proposer un plan de reprise de l’économie, mais surtout de réduction de la dette. A ce niveau, l’on retiendra que les privatisations de sociétés œuvrant dans l’électricité et les hydrocarbures est l’une des mesures à prendre en compte; de même que la réduction du train de vie de l’Etat et l’élargissement de l’assiette fiscale. De cet exercice, il ressort qu’un pays en difficultés de remboursement de sa dette doit rechercher de nouvelles sources de revenus, diminuer les recrutements de fonctionnaires et s’assurer que tout le monde paie les impôts. Et le chargé de communication du FMI, Lucie Mbota Fouda, d’attirer l’attention sur le fait que certains Etats, dans cette situation, auraient tendance à aller sur le marché financier pour émettre des obligations à long terme. «S’endetter pour payer une dette n’est pas la meilleure solution pour un pays», avertit-elle. Beaucoup de pays se tournent aussi vers la Chine pour emprunter. Or, il faut faire attention, parce que ces pays risquent d’entrer dans un cercle fermé d’où ils ne sortiront plus.

 


Soutien financier du FMI à l’UEMOA

Pour le représentant-résident du FMI ayant pour résidence Abidjan, en Côte d’Ivoire, Jose Gijon, il y a plusieurs types de financements au sein de l’Union. Il s’agit des :
• Crédits concessionnels pour les pays à faibles revenus, avec des taux d’intérêt faibles ou nuls.
• Prêts non concessionnels pour les pays à revenus plus élevés où à capacités institutionnelles plus fortes. Ce type de financements est souvent utilisé en Côte d’Ivoire, même si pour M. Gijon, on parle plus de financement «mixte». Alors que pour le Burkina Faso et le Mali, les prêts sont concessionnels.
• Cas spéciaux d’instruments non-monétaires: pour ce type de financements, il n’y a pas de prêt, mais des conditionnalités et des révisions. Ce genre de financements s’applique aux pays avec des institutions relativement fortes. Dans l’UEMOA, le Sénégal obtient ce type de soutiens du FMI.

NK

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RAF

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