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Résilience aux changements climatiques: Hydromet sur les traces de ses 18 milliards FCFA

• Réalisation de 10 stations pour suivre la pluviométrie

• Une unité de production de recharge d’oxygéne

• Un Centre de coordination des opérations de transmission (CCOT) de Ouagadougou

L’Agence nationale de météorologie a pu se doter du Centre national de veille et d’alerte précoce grâce au financement du projet Hydromet. (Ph. Yvan Sama)

L’Agence nationale de la météorologie (ANAM), la Direction générale de la protection civile (DGPC), le Secrétariat permanent du Comité national de secours d’urgence et de réhabilitation (SP/CONASUR) et  la Direction générale des ressources en eau (DGRE) pour la prévention et la gestion des crises liées aux changements climatiques sont les grands bénéficiaires des investissements du Projet de renforcement de la résilience climatique au Burkina Faso (HYDROMET-BF). Selon le Coordonnateur national du projet, Sidbewindin Simon Kaboré, l’intervention d’hydromet consiste à engager des actions en faveur de l’amélioration des services hydrométéorologiques climatiques, d’alerte précoce et de réponse aux catastrophes naturelles du pays et de les rendre plus accessibles aux secteurs et communautés visés. Après 4 ans de mise en œuvre de ces actions, Hydromet a permis à des journalistes de toucher du doigt les différentes réalisations, à travers une visite terrain, le 25 avril 2024, à Ouagadougou.

Du matériel de pointe d’une valeur de 2 milliards FCFA sera offert à l’ANAM, avant juin 2024. (Ph. Yvan Sama)

L’ANAM a été dotée d’infrastructures, à travers un bâtiment R+3 abritant le Centre national de veille et d’alerte précoce. L’immeuble accueille aussi l’antenne interconnectée à celle de l’aéroport de Ouagadougou, permettant de relayer les prévisions météorologiques de façon simultanée. Hydromet a permis la réalisation de 10 stations pour suivre la pluviométrie dans la ville de Ouagadougou et ses environs. A terme, c’est de suivre l’évolution des changements climatiques.  Pour doter les sites sensibles de l’ANAM, Hydromet a construit un champ solaire pour leur fournir de l’énergie électrique suffisante. Ce partenariat va se poursuivre avec l’acquisition de matériels de pointe d’une valeur de 2 milliards FCFA, avant juin 2024, foi de Simon Kaboré. Il s’agit d’une station météorologique, d’une station radiosondage, de l’aménagement de la salle de veille…. Le Directeur des infrastructures de l’ANAM, Lassina Traoré, a reconnu l’apport considérable du projet. Il dit en vouloir pour preuve, le matériel d’observation, le poste de travail, les équipements modernes, le renforcement des capacités, à travers des formations du personnel et des voyages d’études à l’extérieur.

Un champ solaire pour alimenter en électricité les sites sensibles de l’ANAM. (Ph. Yvan Sama)

C’est aussi le cas à la Direction générale des ressources en eau. Grâce à Hydromet, la DGRE qui a pour objectif la prévention et la gestion des crises liées aux changements climatiques va bénéficier d’un bâtiment flambant neuf dans les prochains mois. Ce R+2 devra être un centre de veille et d’alerte en cas de crise et d’innovation. Hydromet va injecter la somme de près d’un milliard FCFA.

Visite à la Direction générale de la protection civile (DGPC)

La Direction générale de la protection civile a été dotée de ces moyens roulants pour continuer de sauver des vies. (Ph. Yvan Sama)

Le Directeur général de la protection civile, le Colonel-Major Lazare Yago, a relevé que le projet Hydromet avait été capital dans le renforcement des capacités en termes de formation dans plusieurs domaines techniques sur la protection civile, et d’acquisition de nombreux moyens (ambulances et engins de lutte contre l’incendie) et de moyens particuliers qui permet à la Brigade nationale de sapeurs- pompiers de disposer d’une unité de production de recharge d’oxygène, des citernes d’eau et de l’institut supérieur d’études de la protection civile. Hydromet va permettre à la Direction générale de la protection civile d’installer dans les prochains mois, le Centre de coordination des opérations de transmission (CCOT) de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. Pour Lazare Yago, c’est un projet phare de la DGPC qui va disposer d’un centre de gestion de crise, à travers une salle de supervision et de commandement à la DGPC, la fourniture et la mise en service d’un système de gestion des vidéos générées par les body caméras et un mur d’écran.

Cette unité de production de recharge d’oxygène va sauver de milliers de vie. (Ph. Yvan Sama)

Au SP/CONASUR, le projet Hydromet a permis l’acquisition de moyens roulants pour le transport des vivres alimentaires au profit des populations des 13 régions du Burkina Faso. Le chef du département des risques et des catastrophes au SP/CONASUR, Boureima Nacanabo, a souligné qu’en plus de la logistique roulante, il y avait le renforcement des capacités, qui permet d’anticiper sur les risques des catastrophes. o

Ambéternifa Crépin SOMDA

 

Encadré 1

Les mots du coordonnateur du projet Hydromet

Le projet a débuté en 2019 et finit le 15 janvier 2025, ce qui amène Hydromet a accéléré la mise en ouvre des grosses activités au titre de 2024, qui pourrait apporter un plus en lien avec le changement climatique. Malgré d’énormes difficultés rencontrées au départ, le projet accélérera en 2024, la construction du bâtiment R+2 de la DGRE, du Centre de coordination des opérations de transmission (CCOT) de Ouagadougou de la DGPC, et des grandes acquisitions  sont prévues, dans le cadre de deux conventions avec la DGRE et l’ANAM. Le projet doit injecter la somme de 18 milliards FCFA au niveau des 5 agences d’exécution. Actuellement, le projet est à un taux de décaissement de 57%.”

Encadré 2

Le projet de renforcement de la résilience climatique au Burkina Faso (Hydromet- BF) ?

Le projet est né de la volonté commune du gouvernement du Burkina Faso, de l’Association internationale de développement (IDA) et du Fonds vert pour le climat (FVC). Il a 5 composantes :

-renforcement des capacités et développement institutionnel ;

-amélioration des infrastructures hydrométéorologiques et d’alerte précoce ;

-renforcement des prestations de service et des alertes à l’égard des utilisateurs et des communautés ;

-gestion du projet ;

-intervention en situation d’urgence ou de crise.

Source : Dossier de presse

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RAF

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