Editorial

Affaires courantes

Le 24 janvier dernier, le MPSR a  mis fin au régime du Président Kaboré. On  lui  reproche la mauvaise gestion de la crise sécuritaire et sa timidité en termes de bonne gouvernance. Le pays tout entier est donc accroché au train du changement tracté par les militaires. Mais dans les wagons, il faudra veiller à ce que tous les passagers comprennent l’objectif du changement.

Après la dissolution des Conseils  des collectivités territoriales et le processus de mise en place des délégations spéciales, comme une nuée de sauterelles, des OSC, et pire, des personnes, par tous les moyens, ont voulu occuper les strapontins laissés vacants  par les conseillers déchus. Il y a de quoi douter de la volonté de servir de toutes ces candidatures spontanées. Et certaines autorités locales ont vite compris le piège en suspendant le processus de mise en place des délégations spéciales. Rien ne sert de courir. L’urgence est de sécuriser les actes de gestion des administrations déchues en les mettant sous scellés, pour un éventuel exercice de redevabilité et  d’assurer la continuité du service public pour certains actes au profit des  usagers. C’est un préalable nécessaire à généraliser,  à notre sens. Dans le cas contraire, ce serait remplacer Pierre par Paul  sans aucune garantie d’une meilleure gestion dans nos collectivités territoriales.o

Abdoulaye TAO

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