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DBS: Trafic de biens culturels : 431.000 objets d’Afrique subsaharienne se trouvent dans des musées en Occident 

• Trafic de biens culturels : 431.000 objets d’Afrique subsaharienne se trouvent dans des musées en Occident 

Le trafic de biens culturels de toutes origines contribue au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme dans le monde, affirmait l’UNESCO en 2018. Environ 90 % des objets historiques de l’Afrique subsaharienne se trouvent dans les grands musées mondiaux, dans des collections privées ou dans des musées missionnaires. 69.000 objets d’Afrique subsaharienne se trouvent au British Museum, 37.000 au Weltmuseum de Vienne, 180.000 au Musée royal de l’Afrique centrale, en Belgique, 75.000 au futur Humboldt Forum de Berlin, 70.000 dans les musées du Vatican et à celui du quai Branly-Jacques Chirac. Soit un total de 431.000 objets d’Afrique subsaharienne se trouvant dans des musées en Occident. La plupart de ces objets proviennent soit de pillages, soit d’acquisitions déloyales du temps des guerres et de la domination coloniale, et ils ont ainsi été sources de flux illicites. Le peu de biens culturels historiques demeurés sur le continent est préjudiciable au développement pour deux raisons principales. Premièrement, les biens culturels façonnent les récits historiques et les valeurs collectives qui contribuent à l’éducation et à la culture au sein de la société. Le trafic de biens culturels dépouille les gens de leur identité, de leur place dans le monde et amoindrit leur aptitude à édifier un avenir collectif. Deuxièmement, le trafic passé et actuel de biens culturels ôte à l’Afrique des possibilités de tirer des recettes accrues du tourisme.

• SICOT : les préparatifs de la 3e édition lancés

Le ministre  de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat,  Harouna Kaboré, a procédé  le 18 juin dernier, au  lancement de la campagne de promotion de la 3e édition du SICOT (Salon international du coton et du textile-Koudougou 2022).

Le Salon international est prévu pour se tenir les 27 et 28 janvier 2022 sous le thème : « La transformation locale du coton : quels modèles d’industrialisation pour l’Afrique dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) ? » Il est placé sous la présidence du président du Faso et sera marqué par une série d’activités : une conférence inaugurale autour du thème central ; des panels autour de diverses thématiques ; des tables rondes ; des rencontres d’affaires B to B / B to C ; une exposition professionnelle; une foire internationale ; un défilé de mode international au cours d’un Diner Gala . Au titre des innovations, la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina sera au cœur de l’organisation de cette édition qui se tiendra en présentiel et en virtuel. Un clin d’’œil important sera fait aux tisseuses.

  

• Zones des trois frontières : la Banque mondiale en appui aux Etats

La Groupe de la Banque mondiale a annoncé le 15 juin, l’octroi de plus de 350 millions de dollars pour un projet régional multidimensionnel de lutte contre la pauvreté.  Plus de huit millions d’habitants du Liptako-Gourma, zone frontalière du Sahel partagée par le Burkina Faso, le Mali et le Niger, bénéficieront d’un nouveau projet de 352,5 millions de dollars conçu dans un cadre régional pour lutter contre le cercle vicieux de la fragilité qui sévit de longues dates dans cette région -la zone « des trois frontières »- considérée comme l’une des plus pauvres, des plus vulnérables aux facteurs climatiques et des plus marginalisées au monde.

Le Projet communautaire de relance et de stabilisation au Sahel approuvé par le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale soutiendra la mise en place d’infrastructures et de services socioéconomiques intégrés, la création de moyens de subsistance et le développement territorial, la collecte de données à l’échelle de la région et la coordination d’activités pour faire face à des risques multidimensionnels et étroitement liés.

• Protection du patrimoine : le Burkina Faso révise la loi 024-2007/AN du 13 novembre 2007

Le 9 juin 2021, le Burkina Faso a lancé le processus de révision de la loi 024-2007/AN du 13 novembre 2007 portant protection du patrimoine culturel. La Direction générale du patrimoine culturel, avec le soutien du Bureau régional multisectoriel de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest (Sahel), a réuni une trentaine d’autorités multipartites autour d’un atelier de cadrage afin d’échanger sur les enjeux de protection du patrimoine culturel et établir un diagnostic de la présente loi.o

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