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Rencontres musicales africaines : la troisième édition se tient du 22 au 24 octobre 

La troisième édition des Rencontres musicales africaines (REMA) se tiendra à Ouagadougou du 22 au 24 octobre 2020. L’annonce a été faite, au cours d’une conférence de presse le 26 septembre 2020, par le promoteur, Mohamed Kaboré, plus connu par son nom d’artiste, Alif Naaba.

Du 22 au 24 octobre à venir, Ouagadougou sera le nombril du monde de la culture à travers la troisième édition des Rencontres musicales africaines (REMA). Initiées par la Cour du Naaba de l’artiste Alif Naaba, ces rencontres sont un évènement culturel annuel qui réunira, cette année, durant trois jours à Ouagadougou, des professionnels de la musique venant d’Afrique et d’ailleurs. A ce rendez-vous, les professionnels de la filière, à travers des rencontres professionnelles greffées au thème « Musique, digital et économies locales, comment développer des outils adaptés », des panels, des ateliers de formation et bien des activités vont  aboutir in fine à la mise en place d’un réseau de professionnels de la musique africaine. C’est aussi une tribune pour la découverte et la diffusion d’artistes émergents du continent et en faveur du partage des bonnes pratiques autour du business actuel de la musique. Pour le promoteur, Alif Naaba, pour qui les deux premières éditions ont porté des fruits, il s’agit de passer par cet évènement culturel pour faire de la musique un véritable levier de développement au Burkina et en Afrique.

Le ministre en charge de la culture, Abdoul Karim Sango, a été choisi pour être le patron, et ses collègues en charge du commerce, Harouna Kaboré, et celui de l’Energie, Bachir Ismaël Ouédraogo sont les parrains. Alif Naaba a fait savoir que ces choix se justifient par le fait que ces ministres sont en phase avec le thème de la troisième édition, car ils innovent dans leur domaine.

L’évènement connaitra la participation d’acteurs de renom, dont le leader du groupe ivoirien Magic System, Traoré Salif dit A’Salfo, qui va animer le keynote.  « A’Salfo, c’est notre grande fierté » pour cette édition, a affirmé Alif Naaba. Précisant que les REMA visent à « faire de Ouagadougou une sorte d’incubateur, un lieu où les professionnels se rencontrent pour réfléchir sur comment développer la filière musique ».

A en croire Alif Naaba, pour coller au thème, l’écosystème de la musique africaine s’est modifié ces dernières années avec le boom du digital qui a chamboulé les habitudes des acteurs de l’industrie de la musique qui doivent impérativement se former pour une meilleure adaptation. Il explique que « le phénomène de la digitalisation est un enjeu déterminant pour l’avenir des Industries culturelles et créatives (ICC) », se disant convaincu que la « mutation du digital engendrera des impacts positifs pour les ICC, particulièrement la musique ». Et il est formel, au Burkina Faso, les artistes « ont beaucoup à faire » pour mieux maîtriser le digital et booster leur business. Et l’une des innovations de cette édition pour répondre à ce souci est l’appel fait aux jeunes développeurs d’applications de musique pour des solutions endogènes.

A la cérémonie d’ouverture, le menu est tout musical, avec la prestation des musiciens que sont Ilboudo Mahamoudou, Nabaloum et Smarty, en tête d’affiche. Ensuite, il y aura les panels animés à l’Institut français, le 23 octobre 2020, de 9h à 12h, et le 24 octobre de 9h à 13h au CENASA. Deux ateliers de formation auront lieu au Goethe Institut sur le thème « Comment préparer une sortie digitale d’album ? Ça sera les 23 et 24 octobre de 15h à 17h.

Pour cette édition, les REMA ont prévu 10 showcases, a annoncé Alif Naaba, avec, entre autres,  Achille Ouattara, Patrick Kabré, Fleur, Impro Dios, Kantala, Sydyr, le Camerounais Viviane Sadey, le Malien Cheick Siriman Sissoko, le Togolais, Charl’Ozzo et le reggae maker ivoirien, Spyrow, sélectionnés parmi 52 candidatures venues d’un peu partout de l’Afrique, par rapport à leurs scènes, car ils presteront en live pendant 40 minutes.

Pour tous ceux qui veulent les accréditations pour la troisième édition des REMA, le comité d’organisation leur demande d’aller sur le site de l’évènement : www.rema-meeting.com pour s’inscrire. Alif Naaba a invité les acteurs culturels à s’approprier cet évènement qui est leur affaire, afin que les artistes « peignent le Burkina en musique et non en rouge » comme le font des individus armés. Il a rassuré que toutes les dispositions étaient prises en matière sanitaire afin que tout se passe bien.

Par BD

 

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