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Dette souveraine : Le Burkina à la rencontre du marché et titres publics 2020

Aminata Ouédraogo/Semdé est la Directrice adjointe de la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique (DGTCP). Elle a conduit la délégation burkinabè à cette deuxième édition des Rencontres du marché des titres publics (REMTP) du 8 au 10 janvier 2020. Elle fait le point de la participation du Burkina à cet évènement annuel.
L’Economiste du Faso : Le Burkina a participé à ces deuxièmes rencontres du marché des titres publics, quel bilan en tant que chef de délégation ?
Aminata Ouédraogo/Semdé, Directrice adjointe de la DGTCP : Déjà, je voudrais apprécier positivement la participation effective des hommes de médias à cette édition. (NDLR: L’agence Umoa titres a organisé un séminaire de formation au profit d’un groupe de journalistes venant des pays membres de l’Union, en vue de les spécialiser sur l’information financière). C’est une opportunité pour les acteurs en termes de diffusion de l’information sur ce marché des émissions des titres publics. Comme bilan, c’est la deuxième édition à laquelle nous participons. En 2019, nous étions là pour présenter la situation macroéconomique du pays et partager avec nos partenaires, le programme d’émissions de nouveaux titres. C’est le même exercice que nous avons effectué en 2020, avec un focus sur l’or comme moyen de résilience; En 2019, en termes de bilan, on a constaté que nous avons eu des taux de couverture de nos émissions plus élevées que les années antérieures et une baisse relative du coût de nos emprunts sur le marché des titres. Nous en étions satisfaits.
Pour 2020, nous espérons que la présentation faite devant les partenaires et les investisseurs potentiels, en faisant un focus sur l’or, facteur de résilience, sur l’importance de la production, nous aurons un meilleur résultat en termes de ressources propres qui permettent aussi d’honorer nos engagements sur le marché financier, mais aussi en termes de ressources à lever sur le marché. Sur notre programme d’émissions, vous avez constaté que nous avions mis l’accent sur les agrégats macroéconomiques, avec un taux de croissance de l’ordre de 6 % depuis 2017, malgré la crise sécuritaire à laquelle le pays fait face.

Le Burkina lève 700 milliards cette année, avez-vous confiance au marché ?
Oui, nous sommes très confiants. En 2019, nous étions autour de ce montant, plus de 600 milliards FCFA.
Lors de la présentation du Burkina Faso, vous avez vu que la salle a montré beaucoup d’intérêt. Et au- delà, nous avons eu beaucoup de discussions bilatérales avec des partenaires qui voulaient savoir comment ils pouvaient nous accompagner, les mesures préalables, etc. Par rapport à la mobilisation de ces ressources, nous restons confiants.

Lors des échanges, vous avez déclaré que le Burkina, pour financer son développement, préférait nettement les ressources longues à longue maturité, pourquoi cette option? N’êtes-vous pas en porte-à-faux avec le marché qui offre plus de ressources courtes?

En porte-à-faux, non. Tout le monde est d’accord sur la nécessité de disposer des ressources plus longues. Les discussions aujourd’hui, c’est plus sur les mesures d’accompagnement et les préalables à prendre pour y arriver. Effectivement, sur le marché, les ressources de court terme sont plus nombreuses. Le problème avec ce type de ressources, c’est que les échéances sont plus lourdes. En lien avec notre stratégie d’endettement, où nous sommes déjà à 50% de dette intérieure et 50% de dette extérieure, aujourd’hui, nous sommes appelés à aller vers des ressources plus longues à l’intérieur également, pour soulager les échéances en termes de niveau montant à rembourser. C’est une problématique qui est commune à l’ensemble des Etats membres de l’UEMOA.

Propos recueillis par AT


Marché des titres publics: un trio de femmes burkinabè à Dakar

Le Burkina Faso était représenté à la deuxième édition des Rencontres du marché des titres publics (REMTP) à travers la Directrice générale adjointe de la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique, Aminata Ouédraogo/Semdé.
Elle était accompagnée par Ines Kaboré/Toé de la Direction de la dette publique et de Oukiatou Sambaré/Lengane de la Direction des affaires monétaires et financières (DAMOF). Ces trois dames ont animé le focus pays du 9 janvier 2020.
Le Burkina Faso était associé au Mali pour présenter sa situation macroéconomique, sa présence sur le marché des titres, et surtout comment son économie utilise la ressource or comme moyen de résilience. En effet, l’or est devenu depuis quelques années, la première ressource d’exportation devant le coton.
L’amélioration du cadre règlementaire et législatif a permis l’ouverture de nouvelles mines et de générer des ressources pour les caisses de l’Etat. Ainsi, pour 2018, la contribution du secteur au Budget est estimée à 262 milliards FCFA. Quant aux Investissements directs étrangers (IDE) dans ce secteur, ils sont estimés à 1.488 milliards FCFA, d’après la communication faite par Mme Kaboré/Toé.
Les perspectives restent bonnes du côté de l’or, avec la mise en exploitation de deux nouvelles mines d’or, toute chose qui impactera la production d’or et les recettes publiques.


Le programme d’émissions des titres publics du Burkina

 

Pour ce qui est de sa présence sur le marché des titres. Les prévisions sont de 700 milliards répartis ainsi qu’il suit. Le Burkina Faso lèvera sur le marché financier régional pour 335 milliards de Bons assimilables du Trésor (BAT) et pour 365 milliards d’Obligations assimilables du Trésor (OAT). (Voir tableau).

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RAF

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