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Entreprises

Secteur privé : Acteur de création de la valeur ajoutée

La ville de Bobo-Dioulasso a abrité les 14 et 15 octobre 2019, la 2e rencontre nationale du Cadre de concertation et d’orientation pour le dialogue État/secteur privé (CODESP) sous le thème : « Stratégie d’intégration des entreprises burkinabè dans les chaînes de valeurs nationales, régionales et internationales ». Institué par décret en date du 15 octobre 2018, le CODESP est un espace d’échanges entre l’administration publique et le secteur privé, afin de lever les entraves à l’émergence économique et sociale du Burkina Faso.
Les moyens à mettre en œuvre afin d’améliorer la performance et la productivité des entreprises burkinabè dans un contexte marqué par la concurrence régionale et internationale ont été débattus. Les échanges des 02 jours de travaux ont été précédés par des discussions préliminaires. Ces discussions ont aussi porté sur l’état de mise en œuvre des recommandations et des engagements de la 1re rencontre État/secteur privé.
Le ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat du Burkina Faso a profité de l’occasion pour faire le point des réformes en cours dans son ministère en faveur du secteur privé, dont la règlementation du commerce de détails. A ce propos, des correspondances ont été envoyées aux Chancelleries installées au Burkina Faso, afin d’informer leurs ressortissants sur les nouvelles mesures prises. Il a également cité la mise en œuvre du quota de marchés publics réservé aux Petites et moyennes industries et entreprises (PMI/PME) nationales. Dans le cadre de la mise en œuvre de cette mesure qui vise à favoriser l’accès de ces PME/PMI aux prestations de services et aux commandes publiques, un arrêté supplémentaire a été pris afin que dans le transfert de ressources aux Communes et régions, le quota s’applique aux PMI/PME nationales. Toutes ces réformes vont permettre au secteur privé burkinabè d’être véritablement le moteur de l’économie nationale en se positionnant comme le principal acteur dans la création de valeurs ajoutées et d’emplois.

La qualité des produits burkinabè a été au centre des échanges.

Selon les chiffres du Centre de commerce international cités par le Premier ministre Christophe Dabiré, 80% des échanges mondiaux se passent au sein des chaînes de valeurs et 60 % du commerce mondial des marchandises portent sur les échanges de biens intermédiaires. Au regard de ces chiffres, le Premier ministre estime que les entreprises nationales doivent être d’une compétitivité incontournable pour assurer la viabilité et s’insérer dans des segments spécifiques de production au niveau national, régional et mondial. Le choix du thème de la présente rencontre cadre avec cette problématique. « Mais cela implique l’organisation des acteurs en réseau allant de la production de base, la transformation et à la distribution », a-t-il ajouté.
Il a relevé que le thème de la rencontre avait aussi permis de réfléchir sur la compétitivité des entreprises burkinabè dans un contexte de mondialisation et de forte concurrence. Les sous-thèmes de la rencontre, à savoir « L’alliance stratégique comme outils d’intégration dans la chaîne de valeurs » et « Qualité des produits burkinabè » ont permis de dégager des recommandations qui ont été transmises au comité de pilotage.
« Nous avons opté de faire du secteur privé, le principal facteur de création de valeurs ajoutées et d’emplois », a indiqué le Premier ministre, pour qui l’une des meilleures stratégies pour y arriver est d’assurer l’insertion des entreprises burkinabè dans la chaîne des valeurs. Pour y arriver, le gouvernement a opté de privilégier l’approche filière, c’est-à-dire une approche intégrée impliquant tous les maillons de la chaîne des valeurs.
Lassiné Diawara, au nom de la Chambre de commerce, a salué la volonté du gouvernement de trouver des solutions aux problèmes des entreprises burkinabè, c’est-à-dire trouver leur place dans la mondialisation où la concurrence a atteint un niveau tel que les entreprises doivent constamment s’adapter.

Elie KABORE


21 recommandations ont été entièrement mises en œuvre

Faisant le bilan de la mise en œuvre des recommandations et engagements, Harouna Kaboré, ministre du Commerce, a indiqué que 21 recommandations et engagements ont été entièrement mis en œuvre. Une vingtaine serait en cours d’exécution et 26 en instance de mise en œuvre. Harouna Kaboré a rassuré que la non-mise en œuvre de certaines recommandations et engagements serait liée à une insuffisance de la législation. Mais les réformes entreprises courant 2018-2019 facilitent l’avancement du processus de mise en œuvre de ces recommandations et engagements.

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