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Société-Culture

Zone de libre-échange en Afrique : Le Burkina Faso est-il prêt ?

Le 2 avril 2019, le Parlement gambien a ratifié l’accord sur la zone de libre-échange continentale (ZLEC) en Afrique. Par cet acte, la Gambie devient le 22e pays à ratifier cet accord. Si tous les 22 pays déposent auprès de l’Union africaine leurs accords ratifiés, cela permettrait son entrée en vigueur pour le mois de juillet 2019. Déjà, le Ghana a manifesté son intérêt pour abriter le siège de la ZLEC.
La ZLEC a été lancée le 21 mars 2018 à Kigali, au Rwanda, par 52 pays africains. Elle concerne un marché de plus de 1,2 milliard de personnes en Afrique. La ZLEC est une initiative de l’Union africaine qui vise l’intégration des peuples africains par la facilitation des flux des personnes et des marchandises. Elle favorisera l’industrialisation de l’Afrique et la construction d’infrastructures de transport.
L’entrée en vigueur annoncée de l’Accord de libre-échange en Afrique entraînera certainement une diminution des recettes de porte de tous les pays africains.

Comment le pays se prépare-t-il pour faire face à cette diminution de recettes intérieures ?
Une préoccupation légitime quand on sait que l’optimisation des recettes propres a pris un coup ces 3 dernières années, avec les remous sociaux dans les différentes régies de recettes du ministère en charge des finances et la crise sécuritaire marquée par les attaques armées dans certaines localités du pays.
A cette situation, s’ajoute l’accroissement de certaines dépenses telles que les dépenses de personnel, les dépenses de fonctionnement, les dépenses de transferts courants. L’impact attendu des recettes propres sur les investissements devient nul.
Le Burkina Faso se doit donc de trouver les ressources pour faire face au manque à gagner engendré par l’entrée en vigueur de la ZLEC en engageant des actions fortes de mobilisation des ressources internes.
La compensation de ces pertes de recettes douanières passe obligatoirement par un accroissement substantiel des recettes intérieures par les régies de recettes que sont la Direction générale des Impôts (DGI), la Direction générale des Douanes (DGD) et la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique (DGTCP). (Lire tableau).

Elie KABORE

 

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