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Dossier

Secteur touristique: plus de 500.000 touristes en 2017

Depuis août 2018, la seizième publication du tableau de bord des statistiques du tourisme du Burkina Faso, édition 2017 est disponible. Il ressort de ce tableau édité par l’Observatoire national du tourisme (OBSTOUR) que l’activité touristique au cours de l’année 2017 affiche un bilan globalement satisfaisant.
C’est ainsi qu’en termes d’arrivées globales, le pays a enregistré 512.493 touristes, soit une hausse de 4,9% par rapport à 2016. L’observatoire estime que cette hausse est principalement imputable aux arrivées du tourisme interne (+ 9,7%) qui affiche depuis 2010 cette tendance. Par contre, les arrivées du tourisme récepteur connaissent une baisse successive (-5,6% en 2017) et ne représentent plus que 28% des arrivées globales.
Toutefois, les enquêteurs soulignent que ces résultats positifs contrastent avec ceux du tourisme récepteur dont les arrivées ont connu une baisse de l’ordre de 5,6% par rapport à 2016.
Dans le domaine des voyages et du tourisme, 39.564 billets d’avion ont été émis et 71 circuits touristiques organisés par les agences de voyages et de tourisme (AVT), représentant un chiffre d’affaires de 14.856 millions de F CFA en 2017, en hausse de 8,6% par rapport à 2016.
En ce qui concerne la fréquentation des sites touristiques, le nombre de visiteurs est en hausse de 16% en 2017, générant des recettes de l’ordre de 525.676.485 F CFA.

Granites de Laongo et les Casacdes de Karfiguela, les sites les plus visités en 2017
D’après le rapport, les sites touristiques les plus visités en 2017 ont été les sculptures sur granites de Laongo, les cascades de Karfiguela, etc.
Les visites sur ces sites ont connu une hausse de 20,9% atteignant 15 772, ce qui a généré des recettes de l’ordre de 11,4 millions FCFA. Cette hausse est surtout imputable à la fréquentation des touristes non-résidents qui a enregistré un taux de croissance de 41,2% comparativement à 2016. Ce dynamisme du secteur touristique s’est poursuivi avec la création de 60 nouveaux établissements touristiques d’hébergement (ETH), portant ainsi le nombre total des ETH à 693.
La répartition par type d’établissement montre que les auberges sont les plus nombreuses, (284 unités), suivies des hôtels avec (253 unités). Les types d’ETH les moins représentés sont les campings, les relais touristiques et les pensions avec moins de 3%.
La filière des voyages et du tourisme a connu un dynamisme au cours de l’année 2017, 39 nouvelles licences d’agences de voyages et de tourisme ont été délivrées, soit une hausse de 25,2% par rapport à l’année 2016. La découverte des touristes vers le pays des Hommes intègres s’explique selon le répertoire pour plusieurs raisons.

Les motifs «affaires professionnels» en tête des visites au Burkina
Le motif «affaires et motifs professionnels» représente l’essentiel des arrivées dans les ETH au Burkina Faso en 2017, soit 62% du total. Il est suivi des motifs « vacances et loisirs » et « visites à des parents et amis » avec respectivement 13,1% et 11,8%. Les motifs les moins représentés sont: «religion/pèlerinage» et «safari/chasse». Les arrivées pour motifs «traitement médical» et «religion et pèlerinage», enregistrent les plus forts taux de croissance avec respectivement 34,7% et 30,6%. La baisse la plus importante concerne le motif «safari et chasse» avec – 67,6% par rapport à 2016. L’une des raisons qui est à l’origine de la chute des chiffres sur le motif «safari et chasse» pourrait être due aux premières incursions des attaques terroristes dans la zone de l’Est qui consacre à elle seule plus de tiers des zones cynégétiques et fauniques du Burkina Faso.
La dépense moyenne journalière par touriste est évaluée à 49.965 FCFA en 2017, en hausse de 3,8% par rapport à l’année précédente. Les recettes des ETH sont en hausse consécutive depuis 2015.
En effet, elles ont été évaluées à 51,92 milliards de FCFA en 2017, soit une augmentation de 4,8% par rapport à l’année 2016. La répartition des recettes par service montre que l’hébergement constitue la part la plus importante du chiffre d’affaires des ETH avec 68,7% des recettes globales, suivi de la restauration et du bar avec respectivement 19,1% et 8,6%. Les ETH de luxe (4* et 5*) qui constituent la locomotive de cette industrie hôtelière, ont généré 44,1 % des recettes globales des ETH.

Le tourisme de chasse plus rentable que le tourisme de vision
Le même rapport révèle que la campagne d’exploitation faunique 2016-2017 a enregistré 3 701 visiteurs contre 3.749 touristes à la campagne précédente, soit une baisse de 1,3 %. Le tourisme de vision représente 91,6% des visiteurs contre 8,4% pour le tourisme de chasse. Toutefois, il convient de noter qu’en termes économique le tourisme de chasse génère plus de recettes que celui de vision.
Pour ce qui est du tourisme de vision, le Ranch de Gibier de Nazinga a accueilli, à lui seul, 3.387 visiteurs, soit une proportion de 99,9% des arrivées. Un constat qui se dégage de cette enquête du ministère en charge du tourisme est que la pratique de ce type de tourisme par les nationaux occupe une proportion de 38,1 %, contre 19,8% et 42,1% respectivement pour les étrangers résidents et non-résidents. Les recettes enregistrées au cours de la campagne d’exploitation faunique 2016-2017 ont légèrement baissé et s’établissent à 514,3 millions.

Ambèternifa Crépin SOMDA


Le secteur a souffert de la situation sécuritaire en 2017

Il ressort d’une étude réalisée par l’Institut Free Afrik que l’année 2017 a été emailée par de nombreux remous sociaux. En effet, en 2017, le Burkina Faso a enregistré 68 grèves et sit-in. Sur le plan sécuritaire, la même étude regrette que de avril 2015 à 2017, le Burkina Faso ait subit plus d’une centaine d’attaques terroristes avec plus d’une centaine de morts.
Nul doute que ces deux facteurs ont impacté négativement sur le secteur touristique. En témoigne que les touristes aient observés de la prudence à venir au Burkina Faso pour le motif «safari et chasse».
Conséquence, le motif «safari et chasse» a enregistré son taux le plus bas jamais connu, soit – 67,6% par rapport à 2016. Une situation qui a eu des répercussions sur les recettes de l’Etat, si on prend uniquement le cas de la campagne d’exploitation faunique 2016-2017 où les recettes enregistrées ont connues une légère baisse et s’établissent à 514,3 millions.

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