RH & Compétences

Etudier au Maroc : Un Salon pour orienter les candidats

 

Sous l’égide de l’Association des étudiants et stagiaires burkinabè au Maroc (AEBM) et avec le soutien de

Pour le président de l’Association des étudiants et stagiaires burkinabè au Maroc, Abdoul Aziz Sirima, «ce Salon a été une tribune d’échanges». (DR)

l’Association Sababou-Gnouman, il s’est tenu du 14 au 15 avril à la salle des fêtes de Ouaga 2000 la première édition du Salon des études marocaines ; une occasion mise à profit par les organisateurs pour donner aux candidats aux études à l’étranger des pistes pour éviter les difficultés.
Quelques topos pour faire face aux problèmes de logement, de restauration, aux difficultés avec la réglementation et l’intégration au Maroc. C’est ce qui a constitué le plat de résistance de la première édition du Salon des études marocaines qui s’est tenu du 14 au 15 avril 2018 à Ouagadougou. Organisé par l’Association des étudiants et stagiaires burkinabè au Maroc (AEBM), avec le soutien de l’Association Sababou-Gnouman, ce Salona été une tribune d’échanges, a fait savoir le président de l’Association estudiantine et premier responsable du comité d’organisation dudit Salon, Abdoul Aziz Sirima. Ces échanges se sont déroulés avec des étudiants encore au Maroc, des anciens maintenant installés au Burkina Faso au nombre desquels le ministre des Infrastructures, sa directrice de la communication et de la presse ministérielle et bien d’autres. A côté de cela, des écoles et instituts de formation venus du royaume chérifien, pour l’occasion, ont tenté de charmer les candidats aux études dans leur pays. Ces candidats, près de 500, venus de différents établissements de Ouagadougou, sur l’invitation de l’Association des étudiants et stagiaires burkinabè au Maroc, ont religieusement bu à la source de l’expérience de leurs ainés.

L’ancien étudiant burkinabè au Maroc, Eric Bougouma (au milieu), a coupé le ruban; symbolisant ainsi l’ouverture des stands. (DR)
Une vue des autorités durant les échanges, avec le ministre en charge des Enseignements (premier plan à gauche et l’ambassadeur du Maroc au Burkina). (DR)

 

 

 

 

 

 

 

 

Au nom de ces devanciers, le président de l’association, Abdoul Aziz Sirima, trouve que «c’est une manière pour nous d’être utiles, étant à l’extérieur, en prêtant main forte à nos jeunes frères. Cela, parce qu’il est important de s’informer avant d’aller à l’étranger, car il y a plusieurs dangers». Pour éviter cela, il faut d’abord suivre les canaux officiels. Pendant ces 48h, il y a eu des échanges avec les autorités pour un partage d’expériences ; et ensuite, le CIOSP-B a eu une intervention précisant les conditions d’obtention d’une bourse et également les difficultés et les voies à suivre au Maroc.
Le ministre des Infrastructures du Burkina Faso, Eric Bougouma, ancien étudiant et ancien secrétaire général de l’Association, a félicité et encouragé les organisateurs du Salon, affirmant que «c’est une initiative qui va en droite ligne de la politique du gouvernement qui consiste à mettre en avant les filières qui sont en adéquation avec les besoins du marché».
Par ailleurs, Eric Bougouma a signalé que le Burkina Faso fait des efforts en termes d’offres de formation sur place. Il en veut pour preuve l’ouverture des classes préparatoires aux grandes écoles et la création de l’école polytechnique de Ouagadougou. L’ambassadeur du Maroc au Burkina penche pour la formation des étudiants burkinabè au Burkina. Mieux, il rassure du soutien de son pays «à partager son expérience». Toutefois, il n’écarte pas l’option d’études au Maroc. Bien au contraire, il a promis de se battre afin que le nombre de bourses octroyées par le royaume chérifien soit revu à la hausse au profit des Burkinabè. Le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Alkassoum Maiga, a pour sa part reconnu que les étudiants font face à des difficultés. Pour cela, il estime que «c’est indiqué pour moi et mon équipe de saluer l’initiative de l’AEBM qui, en principe, devrait relever des actions de mon département». La directrice générale du Centre d’information, d’orientation scolaire et professionnelle et des bourses (CIOSP-B)a, elle, dit avoir profité du Salon pour «récolter le maximum d’informations à mettre à la disposition des candidats aux études au Maroc et à leurs parents».

BD


Le budget de l’Etat burkinabè supporte les étudiants boursiers au Maroc

Dans le cadre de la coopération bilatérale, le Royaume du Maroc accorde au Burkina Faso 70 bourses par an. Mais, il se trouve que le montant de ces pécules ne permet pas chaque fois de supporter le coût de la vie marocaine. Pour ce faire, pour chaque bourse accordée, l’Etat burkinabè contribue financièrement pour permettre aux étudiants de vivre convenablement au Maroc. Cela coûte cher au budget, a fait savoir le ministre en charge des Enseignements, Alkassoum Maiga. De 35 bourses dans les années 90, 50 dans les années 2000, le nombre de bourses accordées par le Royaume du Maroc au Burkina Faso pour l’année académique en cours est de 70. Mais, ce sont environ 250 étudiants qui bénéficient de l’accompagnement financier de l’Etat burkinabè à travers le ministère de tutelle.

BD

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