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Assurance au Burkina : Les risques les plus redoutés par les entreprises

 

Feu, explosion 41% et risques et violences politiques (par exemple: guerre, terrorisme, émeutes) figurent en tête des préoccupations des entreprises burkinabè pour 2018, d’après le baromètre annuel des risques d’Allianz Global Corporate & Specialty, publié en mi-janvier 2018. Et si les termes des risques peuvent changer d’année en année, les classements révèlent les grandes préoccupations des entreprises burkinabè ainsi que de l’évolution de leur environnement. Ainsi, pour les entreprises burkinabè, en 2018, les risques de feu et d’explosion, ainsi que les risques et violences politiques, sont en tête de leur Top liste. Une situation favorisée par une situation socio-politique assez tendue.
D’un côté les grèves, manifestations et autres actes terroristes que le pays subit depuis 2015 et de l’autre côté la peur de tout perdre au cours d’un incendie. Conséquence : 41% des entreprises ont opté en premier de s’assurer contre ces deux phénomènes.
Autre risque dans le Top 10, 30% des entreprises sondées ont invoqué les risques liés au marché. Il s’agit, entre autres, de la volatilité, de l’intensification de la concurrence, à savoir la création de nouvelles entreprises, les fusions/acquisitions, la stagnation et fluctuation du marché.
19% des entreprises questionnées ont évoqué le risque de l’interruption d’activités. Ce risque qui comprend aussi la perturbation de la chaîne d’approvisionnement est le plus important au plan mondial.
Il figure à la première place du classement dans 13 pays différents. L’interruption d’activités peut provenir de risques classiques (incendie, catastrophes naturelles, chaîne logistique) comme nouveaux (numérique, interconnexion), mais aussi de «pannes de systèmes informatiques essentiels, d’actes de terrorisme ou de violences politiques, de défaillances de qualité des produits ou d’évolutions réglementaires imprévues». En 5e place des risques, les entreprises ont noté les pannes d’électricité. 19% des sondés estiment que pour l’année 2018, les pannes d’électricité peuvent nuire à leurs activités. A ce niveau, c’est la Nationale de l’électricité qui est pointée du doigt.
Le vol, la fraude et la corruption viennent à la 6e place pour 19% des sondés, suivis des conséquences liées au changement climatique. Le Burkina n’est pas épargné par la volatilité croissante des conditions météorologiques. Les entreprises sont ballotées entre les sécheresses et les risques d’inondations.
Les incidents informatiques figurent à la 8e place du classement national. Ils concernent par exemple la cybercriminalité, les pannes informatiques et la violation de données.
Retour des catastrophes naturelles
L’année 2017 a été particulièrement chargée en événements au plan international (ouragans Harvey, Irma et Maria aux Etats-Unis et dans les Caraïbes) et un montant record de 135 milliards de Dollars de pertes assurées. Les entreprises burkinabè craignant que ces impacts sur le climat ne finissent par toucher directement le Burkina Faso, ont intégré les catastrophes naturelles au Top 10 des risques les plus redoutés. Ainsi, 15% des sociétés questionnées ont annoncé redouter les tempêtes, inondations et autres tremblements de terre pour 2018.
Les problèmes de santé (épidémie et pandémie) déclarés par 15% des entreprises viennent fermer la liste des risques les plus redoutés au Burkina pour cette année.

NK


Baromètre des risques 2018 à l’international

Avec l’évolution de la nature des risques et la hausse du nombre de cyber-incidents, les interruptions d’activités constituent la principale préoccupation des entreprises dans monde, selon plus de 1.900 experts du risque dans 80 pays.
La menace des «cyber-ouragans» et le renforcement des réglementations sur la protection des données caractérisent l’environnement du cyber-risque pour l’année à venir. La gestion de crises est déterminante pour atténuer les impacts.
En raison de pertes records, les catastrophes naturelles et le changement climatique reviennent au premier rang des risques.
Les entreprises s’inquiètent des risques émergents et des responsabilités liées aux nouvelles technologies. Les incidents cyber poursuivent leur progression dans le Baromètre des risques d’Allianz. Il y a cinq ans, ils étaient nº 15. En 2018, ils sont nº 2. Les multiples menaces, telles que la violation des données, la défaillance des réseaux, les attaques de hackers ou l’interruption d’activités liée aux cyber-risques expliquent qu’ils constituent le premier risque pour les entreprises dans 11 pays sondés et dans la région Amériques, et le deuxième en Europe et en Asie-Pacifique. Ils représentent aussi le risque le plus sous-estimé et le principal danger à long terme.


À propos d’Allianz Global Corporate & Specialty

Allianz Global Corporate & Specialty (AGCS) est l’entité d’Allianz SE dédiée à l’assurance des grands risques industriels et spécialités. AGCS fournit assurances et aide à la gestion des risques pour l’ensemble des branches : maritime, aviation (y compris spatial), énergie, divertissement, lignes financières (dont responsabilité civile des dirigeants), risques techniques, responsabilité civile et assurance des biens (y compris les programmes internationaux d’assurance). À l’échelle mondiale, AGCS est présent dans 32 pays et s’appuie sur un réseau de plus de 210 pays au travers du réseau Allianz et de ses partenaires. Elle emploie plus de 5.000 personnes et fournit des solutions d’assurance à plus de la moitié des sociétés du classement Fortune Global 500, totalisant près de 7,6 milliards d’Euros de primes brutes annuelles dans le monde (2016). AGCS a obtenu la note de AA de la part de Standard & Poor’s et celle de A+ de la part de A.M.Best.

Source : Communiqué de presse

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