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Régions

Marché bancaire: deux nouvelles institutions en 2016

 

Installation de nouvelles banques, fusion d’institutions bancaires, hausse du nombre d’établissements de crédit agréés, tels sont les faits qui ont caractérisé le système bancaire de l’UEMOA pour la période 2016. Dans son rapport sur les conditions de banque de l’Union en 2016, publié le 6 juillet dernier, la BCEAO explique que le réseau bancaire s’est consolidé avec l’installation de deux nouvelles unités par rapport à l’année précédente, notamment une en Côte d’Ivoire et l’autre au Bénin.

En revanche, au Mali, il y a eu la fusion de la Banque de l’habitat du Mali et de la Banque malienne de la solidarité. Au total, le nombre d’établissements agréés de crédit est ressorti à 138 unités au 31 décembre 2016, contre 137 au 31 décembre 2015, dont 123 banques et 15 établissements financiers. Selon le rapport, le système bancaire de l’Union a connu une évolution caractérisée par une croissance des ressources et des emplois, respectivement de 9,5% et de 16,8%. Mais aussi par l’évolution des ressources, du fait de l’accroissement de 9,5% des dépôts et emprunts, de 19% des diverses ressources et de 5,2% des fonds propres nets. «Quant aux emplois, ils ont évolué en raison d’une hausse des crédits (+12,6%) et des autres emplois (+24%). Les crédits à moyen et long termes ont progressé de 20,9% et les crédits à court terme de 7%», peut-on lire dans le rapport de la BCEAO.

Au cours de l’année 2016, le nombre des établissements agréés de crédit est ressorti à 138 unités au 31 décembre 2016, contre 137 au 31 décembre 2015, dont 123 banques et 15 établissements financiers.

S’agissant des autres emplois, les titres de placement et les immobilisations financières ont augmenté de 27,6% et de 17,2%. Le déficit de trésorerie des banques et établissements financiers s’est creusé de 1.814 milliards de FCFA, pour se situer à 3.150,8 milliards de FCFA à la fin décembre 2016, en liaison avec un accroissement plus accentué des emplois par rapport aux ressources, selon la BCEAO.

Marché monétaire
En 2016, l’orientation de la politique monétaire est restée inchangée dans un contexte marqué par une absence de pression inflationniste. Au plan des concours aux banques, la Banque centrale a ajusté les montants des refinancements en fonction des besoins réels exprimés. En moyenne, les avances accordées par la Banque centrale sur le marché des appels d’offre à une semaine se sont élevées à 1.854,5 milliards de FCFA en 2016, contre 1.436,3 milliards de FCFA en 2015, soit une hausse de 28,5%.
La persistance de certaines imperfections identifiées sur le marché interbancaire a continué d’affecter la fluidité du marché monétaire de l’UEMOA en 2016. De ce fait, l’accroissement significatif attendu du volume des transactions sur le marché interbancaire ne s’est pas confirmé. Sur le marché interbancaire, toutes maturités confondues, le volume des transactions est ressorti à 169,4 milliards de FCFA par semaine en 2016, contre 107,2 milliards de FCFA en 2015, soit moins de 10% des refinancements accordés par la Banque centrale en 2016 à travers le guichet des adjudications à une semaine.

Dépôts effectués dans les banques
Selon le rapport 2016 de la BCEAO, les montants déposés dans les comptes ont connu une progression de 9,6%, soit le même rythme de croissance enregistré en 2015. A l’échelle régionale, l’augmentation des montants déposés est attribuée à la clientèle financière des banques, aux sociétés d’assurance et aux caisses de retraite. Les dépôts effectués par les ménages se sont également accrus en 2016 dans certains pays. Cette évolution des dépôts varie selon les pays. Ainsi, le rapport affirme que les montants déposés sont en hausse dans cinq pays, à savoir le Sénégal (+25%), le Togo (+20,67%), le Burkina (+9,30%), le Mali (+4,11%) et le Bénin (+0,04%).
Dans ces pays, l’accroissement des montants déposés provient principalement de la clientèle financière des banques et des sociétés d’assurance. Au Sénégal et au Togo, les particuliers ont contribué également à l’accroissement des dépôts dans les banques en 2016. Les montants déposés ont enregistré un accroissement limité au Bénin (+0,04%), après les baisses successives enregistrées au cours des deux dernières années. Une augmentation des dépôts qui traduit la hausse nette des montants déposés par la clientèle financière des banques, les sociétés d’assurance et les caisses de retraite. Dans les trois autres pays, à savoir la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau et le Niger, les montants déposés dans les banques sont en recul par rapport à l’année précédente. La baisse des dépôts concerne la plupart des catégories de clients, en dehors de la clientèle financière des banques.
Au Niger, les montants déposés se sont repliés sous l’effet d’une moindre contribution des particuliers (principale catégorie de la clientèle des banques au Niger).
L’analyse des données montre aussi qu’au cours de ces trois dernières années, les dépôts des entreprises financières dans les banques se sont accrus, atteignant 1.203,9 milliards de FCFA en 2015, puis 1445,1 milliards de FCFA en 2016, contre 736,5 milliards de FCFA en 2010. «Cette situation est mise en relation avec le développement des entreprises de paiements électroniques qui semblent drainer une partie des ressources des ménages vers les structures de paiements électroniques, auxquels ils auraient un accès plus facile», déclare le rapport.

Des frais bancaires
Au cours de ces dernières années, il a été relevé un dépérissement quasi-total des montants exigés à l’ouverture des comptes d’épargne, de même que les frais de tenue de compte et les commissions sur les mouvements au titre ce cette catégorie. Par contre, pour les comptes courants et les comptes-chèque, les frais de tenue et les commissions ont été maintenus dans les conditions de banque ; avec des niveaux variables d’un pays à l’autre. «La quasi-totalité des banques installées dans les pays de l’UEMOA n’exigent plus de dépôt minimum lors de l’ouverture d’un compte d’épargne. En revanche, pour les autres types de comptes bancaires (comptes courants, comptes-chèque), le montant minimum à l’ouverture varie entre 300.000 FCFA pour certaines banques au Niger à 15.000.000 de FCFA pour d’autres banques en Côte d’Ivoire», ajoute la BCEAO.
En ce qui concerne les charges et commissions, la Banque centrale stipule que, globalement, «les banques n’exigent pas de frais de mouvement de compte, pour ce qui concerne les comptes d’épargne, en dehors de quelques banques localisées au Bénin et au Niger. Pour les autres types de comptes (comptes courants et comptes-chèque), les frais de tenue de compte et les frais de mouvement de compte sont variables d’un pays à l’autre et d’une banque à l’autre».

NK


Les frais de tenue de compte dans les différents pays

Au Bénin, les frais de tenue de compte varient de 1.300 FCFA à 10.000 FCFA par trimestre. En Côte d’Ivoire, ils évoluent entre 0 à 20.000 FCFA en fonction de la catégorie du client. Au Sénégal, plusieurs banques ne prélèveraient pas de frais de tenue de compte. Pour les autres banques, ces frais se situent entre 0 et 40.000 FCFA par trimestre. Deux banques localisées au Sénégal continuent de prélever des frais de retrait pour les cartes internationales (500 FCFA et 10.000 FCFA). Au Mali, les frais de tenue de compte varient entre 5.000 et 18.000 FCFA par trimestre et en fonction de la catégorie du client. Au Niger, ces frais évoluent entre 1.500 et 7.500 FCFA par trimestre, en fonction de la catégorie du client. Dans l’ensemble des pays, pour les commissions de mouvement de compte, les banques appliquent globalement un taux proche de 0,0125% sur le montant des transactions, assorti d’un montant minimum qui varie d’une banque à l’autre. L’estimation des charges payées par la clientèle au profit des banques lors de la mise en place de crédits, en dehors des taux d’intérêt, fournit des informations pertinentes.
Ces informations permettent de relever les différences entre les pays, d’une part, et entre les catégories de clients, d’autre part. Les calculs sont basés sur les informations communiquées par les banques déclarantes. Par pays, il est observé que le ratio des charges rapportées aux crédits, sur l’ensemble des catégories de clients, est plus important au Bénin (1,07%) et au Sénégal (2,2%) en 2016. Ce niveau élevé du ratio dans les deux pays précités est porté par les particuliers. En 2016, les ratios les moins élevés sont observés en Côte d’Ivoire et au Togo.

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RAF

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