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Régions

Péages informatisés : Le premier poste sur l’axe Koupèla-Tenkodogo

 

Le Burkina est-il sur la voie des postes de péages modernes ? Ces péages informatisés, où le temps d’attente devant les guichets est réduit et dont la capacité de mobilisation des ressources est améliorée.
Un poste de péages à Kampoyargo sur la RN 16 à l’entrée de Tenkodogo, sur l’axe Koupèla-Tenkodogo, est en passe de l’y conduire. La cérémonie de lancement des travaux de construction de cette aire de péages a eu lieu le 9 février 2017 sur le site prévu pour l’ouvrage. Ce poste de péages qui se veut le premier du genre sera constitué de plusieurs infrastructures avec un système informatisé.
Il est construit dans le cadre des travaux de réhabilitation de la route Koupèla-Tenkodogo-Bittou-Cinkansé-frontière du Togo et sera exécuté par l’entreprise Soroubat. Le directeur technique, Lotfi Mazouza, a rassuré que les travaux commenceront immédiatement après la cérémonie de lancement et qu’ils seront exécutés dans les règles de l’art. Selon lui, l’infrastructure doit être opérationnelle avant la fin des travaux de la route. Le plan de ce poste de péage prévoit une entrée à deux voies et une sortie également à deux voies. L’aire principale sera revêtue de dalles de béton munies d’un bâtiment moderne avec un hangar qui va la couvrir entièrement. Lotfi Mazouza a expliqué que le site abritera des bâtiments annexes pour la télésurveillance, l’éclairage et un château d’eau. Pour mériter son statut de péages modernes, la gestion des tickets et des barrières sera automatisée, car faite par un système informatisé. L’autre innovation, c’est que tout le système sera géré par l’énergie solaire. Les travaux n’ont pas encore démarré alors que les populations riveraines se réjouissent. «Nous sommes contents de cette réalisation, parce qu’on nous a dit que c’est le premier péages de ce type réalisé au Burkina Faso», s’est réjoui le chef de Dagamtenga, représentant NaabaYemdé de Koupèla. L’installation de cette infrastructure dans une localité permet de générer des retombées importantes pour les populations. Le chef espère donc que ses populations saisiront l’opportunité pour mettre en place des activités génératrices de revenus. Cet espoir est également nourri par le gouverneur de la région du Centre-Est, Antoine Ouédraogo, qui voit en la construction d’un tel joyau la possibilité d’améliorer la mobilisation des recettes pour le compte du budget de l’Etat. Jusqu’en 2014, les statistiques faisaient ressortir une recette cumulée de 750.000.000 de F CFA pour les péages de la région du Centre-Est. Au 31 décembre 2016, on notait 63.945.600 F.CFA. Pour ce faire, le gouverneur a lancé une invite à l’entreprise pour une bonne exécution des travaux en respectant les normes techniques. Les populations riveraines et l’ensemble des futurs usagers sont appelés à utiliser ce joyau qui sortira de terre bientôt dans un esprit de civisme, pour le bonheur de tous.

MN


Les péages sont perçus depuis 1984 au Burkina Faso par la gendarmerie nationale, sous la forme de taxe spécifique routière, au profit du budget national. La dénomination «Péages» est apparue pratiquement en 1998 dans le cadre de la gestion confiée à la Direction générale du trésor et de la comptabilité publique. Quand on parle de péages, il peut en exister de plusieurs sortes selon les objectifs et les préoccupations de chaque pays qui peut être confronté soit à des problèmes de pollution, d’engorgement des voies, de financement ou d’entretien d’infrastructures.
Autrement, l’institution des péages routiers peut répondre à des soucis de décongestionnement des villes, de réduction de la pollution. Dans le contexte particulier du Burkina caractérisé par des charges importantes qui pèsent sur l’Etat face aux ressources limitées, l’institution des péages permet non seulement l’alimentation du budget de l’Etat, mais également d’entrevoir le financement de l’entretien routier. Par ailleurs, il ne faut pas le cacher, certains partenaires financiers qui appuient l’Etat dans le financement du bitumage de nos routes ont des exigences en matière de la gestion des infrastructures qu’ils financent, notamment la perception des péages sur les routes.

Source Le Pays

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RAF

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