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Dossier

Rélance économique: l’urgente contribution du secteur privé

 

L’Association «Burkina International» s’est engagée à apporter sa contribution à la relance économique du Burkina. C’est la raison de la tenue d’un colloque qui a mobilisé plus de 200 experts venus d’Afrique et d’Europe dans la capitale burkinabè les 10 et 11 octobre derniers autour du thème :« La contribution des acteurs du secteur privé pour la relance économique dans le cadre du PNDES : Enjeux et mécanismes d’un partenariat gagnant-gagnant ». Durant ces 48h de travaux,« Burkina International » a réussi le pari de faire intervenir de grosses figures du monde économique autour de sous-thèmes d’actualité afin d’aider à réfléchir sur les mécanismes de contribution du secteur privé à la relance économique post-insurrectionnelle. Cette initiative a poussé le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, à donner quelques indicateurs : le PIB du Burkina estimé en 2015 à 11,3 milliards de dollars pour presque 18 millions d’habitants, avec un PIB par tête d’habitant de 631,372 dollars par an. Ceci classe le Burkina parmi les pays les plus pauvres du monde. Une autre donne : 55,3% des Burkinabè vivaient en 2009 sous le seuil de la pauvreté selon la Banque mondiale. Pendant ce temps, le taux de chômage était de 14,1% en 2014 chez les jeunes actifs, avec un emploi précaire pour ceux d’entre eux qui avaient la chance d’en avoir, selon les statistiques de l’INSD. Tout cela dans une situation où la masse salariale de l’Etat dépasse actuellement la limite fixée par les normes communautaires. Ce rappel du président du Faso lors de l’ouverture du colloque annonçait les trois grands axes du colloque: la politique économique et les réformes; les facteurs de production et de la compétitivité; le financement des projets et des entreprises; les relations secteur privé et pouvoirs publics pour la relance économique. Durant cette rencontre internationale, l’objectif était clair: réfléchir avec réalisme pour contribuer à résorber la situation socio-économique inquiétante.
Aussi, le colloque devait-il se donner les arguments pour fournir des perspectives d’avenir plus rassurantes. Toutes ces réflexions avaient pour axe principal le Programme national pour le développement économique et social (PNDES) que le Burkina Faso a adopté en juillet 2016. C’est le nouveau référentiel du développement économique du pays pour l’horizon 2016-2020 et qui se chiffre à plus de 15.000 milliards de FCFA. Au contact des différentes communications et panels un accent a été mis sur la réforme des institutions et la modernisation de l’administration ; le développement du capital humain et la dynamisation des secteurs porteurs pour l’économie et les emplois. Le colloque a été unanime au soir de ses conclusions : la relance économique du Burkina ne peut se faire sans une véritable contribution du secteur privé. C’est pour cela que l’apport des entreprises privées à la gouvernance publique est incontournable au regard des nouveaux enjeux. Face à l’urgence de la répartition équitable des fruits de la croissance, il faut être concret et agir. C’est pour cela que le colloque a été convaincu avec le président du Faso que le PNDES ambitionne d’«apporter des réponses structurelles à la réhabilitation de notre économie». Deux jours durant, les participants ont, dans des contradictions intelligentes, dégagé les exigences réciproques sur lesquelles le Burkina doit consolider le partenariat public-privé afin de bâtir son système économique autour d’une trilogie: la culture de la confiance mutuelle et du dialogue; la recherche d’une synergie d’actions; la volonté commune de créer de la richesse et des emplois dans un environnement propice. La stratégie de mobilisation de la diaspora pour les investissements au Burkina Faso a été également au centre des échanges.
L’exemple de la Côte d’Ivoire, pays invité à ce colloque, a servi de plat de base. Une Côte d’Ivoire qui a traversé des crises mais qui a su apporter des réponses rapides et éviter du coup de plonger dans les ténèbres économiques. C’est ce témoignage qu’est venue faire Nialé Kaba, ministre ivoirienne du Plan et du développement. En attendant de revenir en détails sur les actions concrètes envisagées par le colloque, le premier responsable de «Burkina International» s’est dit revigoré par cette contribution de l’intellect africain et mondial qui a fortement contribué à la réussite de ce rendez-vous de Ouagadougou.

Alexandre Le Grand ROUAMBA

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