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Entreprises

France-Burkina : le MEDEF en visite de prospection

 

Nouer des partenariats et explorer les opportunités d’investissements, c’est l’objectif de la tenue du forum d’affaires France-Burkina.Il a eu lieu du 26 au 28 septembre 2016 à Ouagadougou. Convaincu qu’un échange à bâtons rompus entre les hommes d’affaires français et burkinabè serait profitable à la dynamisation des échanges économiques, le président du Faso a invité le Mouvement des entreprises de France (MEDEF) à Ouagadougou.
En réponse à cette invitation, une délégation de trente entrepreneurs a foulé le sol burkinabè le lundi 26

septembre, dans but de scruter les opportunités d’affaires. «Les opportunités d’investissements existent dans tous les secteurs d’activités de notre économie dont le commerce et l’artisanat, l’industrie et les mines, la culture et le tourisme, l’agriculture, les bâtiments et les travaux publics, l’immobilier, les technologies de l’information et de la communication, la santé, l’enseignement, le transport, les banques,… », a rassuré, aux chasseurs d’opportunités, le représentant du président du Conseil national du patronat burkinabè (CNPB), Elie Justin Ouédraogo, lors du forum le 27 septembre.
Ce dernier a, par ailleurs, fait noter à la délégation du MEDEF la bonne organisation des opérateurs économiques du Burkina. « Nous sommes organisés en groupements, unions, cercles ou clubs et sommes membres de la chambre de commerce et de l’industrie du Burkina, de la Maison de l’entreprise du Burkina ou du Conseil national du patronat burkinabè », a-t-il signalé.
Le Premier ministre Paul Kaba Thiéba, pour sa part, n’a pas caché sa satisfaction quant à la tenue d’une

Le Premier ministre Paul KabaThiéba aux entrepreneurs français : « Le Burkina Faso est une destination d’opportunités pour vos investissements ». (Ph.: Le Quotidien)
Le Premier ministre Paul KabaThiéba aux entrepreneurs français : « Le Burkina Faso est une destination d’opportunités pour vos investissements ». (Ph.: Le Quotidien)

telle rencontre : «Votre présence témoigne de la solidarité et de l’amitié entre nos deux peuples, et de leur désir commun de renforcer ces liens à travers les échanges économiques», a-t-il reconnu.
Tout en dépeignant un tableau reluisant des opportunités d’investissements au pays des Hommes intègres, le Premier ministre a rassuré sur les dispositifs sécuritaires. «Nous avons été confrontés à des attaques terroristes et à une série de tentatives de déstabilisation. A ce jour, la situation sécuritaire est sous contrôle grâce au professionnalisme des forces de défense et de sécurité», a-t-il soutenu. Puis, il a évoqué le programme économique et social du président du Faso pour le quinquennat 2016-2020 qu’est le PNDES. Le chef du gouvernement, essayant de « séduire » les entrepreneurs français dans la présentation de son pays, a évoqué dans un premier temps la position géographique du pays. «Mon pays est situé au centre de l’Afrique de l’Ouest, avec comme pays voisins le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali, le Niger et le Togo», a-t-il fait remarquer avant d’ajouter que le Burkina est membre fondateur de la CEDEAO et de l’UEMOA.
Selon Paul KabaThiéba, sa position géographique et son appartenance aux deux communautés économiques régionales présentent pour les entreprises une base idéale pour accéder aux marchés sous-régional et continental.
Poursuivant dans cette lancée afin d’attirer les entrepreneurs, le Premier ministre s’est attardé sur les nouvelles réformes entreprises pour assainir le climat des affaires et des investissements. « Le délai de création d’une entreprise au Burkina est désormais de 24h contre 5 jours auparavant. De même, le capital minimum des SARL a été fixé le 3 mai 2016 à 5.000 F CFA contre 100.000 F CFA antérieurement. Et le recours à un notaire pour la création d’une société est devenu facultatif», a-t-il expliqué. Il a aussi indiqué que son gouvernement a mis en œuvre des réformes de fiscalité fondées sur les objectifs de simplicité, de justice, de compétitivité et de rentabilité. Le chef du gouvernement a terminé son opération de séduction en égrainant les chapelets des multiples domaines dans lesquels les entrepreneurs français peuvent investir.
Aussi, il n’a pas omis d’annoncer la tenue d’une table ronde les 7 et 8 décembre 2016 à Paris avec les partenaires du Burkina pour le financement du PNDES. « Le Burkina Faso est un pays ouvert, et nous avons le devoir d’une communication », a estimé le chef de la délégation du MEDEF, Bruno Mettling.

J.B.K.


Des contacts formels ont été noués

En marge des séries de panels, du réseautage et des tables rondes, un point de presse a eu lieu dans la soirée du 27 septembre.
La directrice de l’Agence burkinabè pour la promotion de l’investissement (API-BF), Bintou Baro/Diallo, a rassuré que le forum a permis de nouer des contacts formels entre des représentants du MEDEF et les autorités burkinabè, pour la mise en œuvre des projets du PNDES. Au titre des recommandations à retenir au sortir des différentes rencontres, la DG de l’API-BF note en premier lieu la poursuite du dialogue entre les opérateurs privés et le gouvernement pour le financement du PNDES. Puis, en second lieu, la promotion des partenariats publics-privés (PPP) aussi bien auprès des nationaux que des investisseurs étrangers.
A la question de savoir si le MEDEF est satisfait de ces rencontres, le président de la délégation du MEDEF, Bruno Mettling, répond : « Oui, je suis satisfait pour deux raisons. Premièrement, parce que cette rencontre est placée à un haut niveau. Nous avons eu en face de nous les personnes décisionnelles. Le chef du gouvernement, les ministres en charge des différents secteurs. Et cela permet aux entreprises françaises qui s’intéressent aux projets de développement d’avoir en face d’elles de bons interlocuteurs. Et deuxièmement, il y a le networking, les échanges entre les entreprises du Burkina et celles de la France. Cela crée des partenariats et permet d’avoir des informations précises. Aussi, il y a un troisième point que je ne veux pas omettre ; c’est le fait que le gouvernement burkinabè a présenté en toute transparence de nombreux projets dans des domaines précis. Nous allons donc repartir avec tous ces projets et les partager avec les entreprises absentes. Ce qui va susciter de nouvelles marques d’intérêt ». Y –a-t-il un domaine d’investissement qui a tapé dans l’œil du MEDEF ? M. Mettling a confié qu’en plus de diriger la délégation, il est le responsable d’Orange pour l’Afrique et le Moyen-Orient, du coup la présentation du ministre de l’Economie sur les TIC de la volonté du pays de se doter d’un réseau interne de fibres de grande qualité l’ a beaucoup interessé. Et cela est un projet important pour Orange qui a racheté Airtel. Un autre domaine qui a beaucoup marqué Bruno Mettling, c’est celui de l’agriculture. Le secteur minier aussi fait partie des coups de cœur de M. Mettling. Est-ce que la question sécuritaire n’inquiète pas les investisseurs français ? À cette question, le président de la délégation a laissé entendre que les défis sécuritaires sont des enjeux que tous les pays partagent.

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RAF

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