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Lenteur dans les corrections et les avancements : Un détournement en règle

 

Une difficulté dénoncée par les travailleurs vivant aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain est la lenteur dans les corrections et les avancements. Le secrétaire général et porte porte-parole du collectif syndical Confédération générale des travailleurs du Burkina Faso (CGT-B), Bassolma Bazié, que

 A propos de la non-tenue de l’ensemble des engagements pris par le gouvernement à l’issue de la rencontre gouvernement/syndicats de septembre 2015, Bassolma Bazié informe que toutes les rencontres qui devaient statuer sur la prise ou relecture d’autres textes consensuels n’ont pas pu se faire parce que le ministère de l’Economie et des Finances n’a pas envoyé ses représentants.
A propos de la non-tenue de l’ensemble des engagements pris par le gouvernement à l’issue de la rencontre gouvernement/syndicats de septembre 2015, Bassolma Bazié informe que toutes les rencontres qui devaient statuer sur la prise ou relecture d’autres textes consensuels n’ont pas pu se faire parce que le ministère de l’Economie et des Finances n’a pas envoyé ses représentants.

L’Economiste du Faso a interrogé, a sa réponse à la question: «Depuis 2011, le gouvernement déchu avait pris l’engagement de ne plus laisser les avancements des travailleurs s’accumuler. C’est aussi un manque de respect de la parole donnée au nom de la continuité de l’Etat. Tout ceci constitue du tort fait aux travailleurs. En bloquant les avancements, c’est un maintien exprès de ces travailleurs dans les travers de la vie chère. Même si ces avancements venaient à être régularisés, c’est sans intérêt sur cette partie du salaire, donc cela s’apparente à un détournement de la part des autorités».
L’Economiste du Faso lui a posé la question de savoir ce qui justifie la lenteur dans les ordonnancements, entrainant des retards de salaires pour les nouveaux fonctionnaires. Pour lui, c’est l’inconscience et l’irresponsabilité politico-administratives qui conduisent à ces genres de situations. Un travailleur avant d’être recruté a d’abord été prévu et pris en compte dans la loi de finances. «Qu’est-ce qui justifie donc cet amateurisme, voire ce cynisme dans le traitement de ces dossiers?», s’interroge-t-il avant de poursuivre: «Comment un travailleur peut-il être affecté sur le terrain pour attendre plusieurs mois après, voire une année, avant d’être mandaté ? Il vit de quoi ? Et pendant ce temps on parle de lutte contre l’incivisme, la corruption et de lutte pour la restauration de l’autorité de l’Etat. Un agent affecté sur le terrain dans des conditions de clochardisation est entrainé à tous ces maux et les entraineurs sont nos autorités. Autant ne pas travailler et prendre son salaire est un détournement, donc un crime, autant affecter un agent sur le terrain sans mandatement durant des mois est aussi un crime. Il faudra demander aux ministres et aux députés combien de temps ils mettent pour passer à la caisse après leur installation ? Cela signifie qu’ils connaissent et craignent très fortement les affres de la vie chère! En quoi le fonctionnaire fait-il moins en termes de contribution à la construction du pays pour mériter un tel sort?».

L’instauration de la journée continue a été précipitée
A propos de la non-tenue de l’ensemble des engagements pris par le gouvernement à l’issue de la rencontre gouvernement syndicats, de septembre 2015, le porte-parole de la CGT-B informe que toutes les rencontres qui devaient statuer sur la prise ou relecture d’autres textes consensuels n’ont pas pu se faire, et la raison a été invariablement : «Le ministère de l’Economie et des Finances n’a pas envoyé ses représentants». Comment un ministre peut faire ombrage à la mise en œuvre des engagements pris par tout un gouvernement dans un communiqué signé par le Premier ministre? Où est la qualité du dialogue social tant chanté par les autorités?, s’interroge-t-il.
Sur l’institution de la journée continue, Bassolma Bazié affirme que les syndicats ne sont pas contre. Mais c’est sa mise en œuvre qui a été précipitée, sans en connaitre les vraies raisons. «Les conditions de sa mise en œuvre telles que la restauration des travailleurs, le temps de pause, la durée journalière du travail, le transport des enfants scolarisés, le temps de la prière pour la communauté musulmane (chose apparemment réglée après) n’ont pas été réfléchies, réunies et appliquées», déplore-t-il.

Elie KABORE


Organisation de l’Unité d’action syndicale

L’UAS est constituée de 2 entités, à savoir 6 centrales syndicales et 16 syndicats autonomes. Les centrales syndicales sont : CGT-B, CNTB, CSB, FO/UNS, ONSL et USTB. Celles-ci ont un bureau composé d’un Président de mois (PDM), d’un vice-président de mois et d’un conseiller, dans l’ordre alphabétique des six Centrales syndicales. La présidence a une durée de 4 mois. Exemple : la CGT-B a occupé la présidence de mois du 1er septembre 2015 au 31 décembre 2015. A ce moment, la CNTB était à la vice-présidence et l’USTB était conseillère. Les syndicats autonomes ont pour noms : SAID- SATB- SAMAE- SBM-SNEAB -SYNATEB -SYNATIC -SYNTAS –SYNTRAPOST- SYNAPAER- SYNATIPB- SYNATRAD- SYSFMAB- SYNATEL- UGMB- SNESS. Ils ont une coordination qui fonctionne sur pratiquement la même base que les centrales syndicales : présidence, vice-présidence et conseiller.


Quid des crises: 2IE, Université de Koudougou, mines?

Voici l’analyse faite par Bassolma Bazié des différentes crises survenues au 2IE, à l’Université de Koudougou, dans les mines ces temps-ci: «Le fondement des crises, c’est le non-respect des textes ou des engagements et le manque de considération pour les partenaires sociaux. Si on prend des engagements qu’on piétine dès qu’on quitte la salle où ils ont été pris, on ne fait que nourrir les crises et la révolte.
C’est le cas au 2IE où des licenciements abusifs ont été opérés en flagrante violation de nos textes par le Directeur général de cette institution. Aussi, des engagements ont été pris par le gouvernement et par le Conseil d’administration, mais on joue au copinage en mettant en danger non seulement l’avenir des travailleurs, mais aussi celui des étudiants.
A l’Université de Koudougou, les droits du personnel n’étaient pas respectés parce que le travail était non payé. Des étudiants maintenus dans le dénuement total et face auxquels on tient des discours démagogiques.
Dans les mines, c’est un véritable capharnaüm: mauvais traitement des travailleurs réglés sous coupe par des lois scélérates telles que celle portant Code du travail au Burkina Faso qui autorise tacitement des licenciements abusifs en plafonnant les dommages et intérêts à tout au plus 18 mois.
Donc, évidemment, être impliqué dans la recherche de solutions aux côtés des travailleurs et des étudiants n’est qu’un devoir de solidarité syndicale. Ne pas le faire, c’est trahir nos missions.»

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RAF

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