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Etalons : Ça devient inquiétant

Avec la défaite des Etalons face aux Aigles du Mali le 9 octobre dernier à Troyes (4-1), le doute s’installe dans l’esprit de bon nombre de Burkinabè. Echouer n’est certes pas le gros problème, mais la façon de défendre l’honneur du pays est le principal souci. Depuis l’arrivée du Franco-allemand à la tête de l’équipe fanion, le Burkina a livré au total six matches dont deux officiels. Au bilan: 4 défaites et 2 victoires.
La toute première sortie amicale contre l’équipe olympique du Maroc à Rabat en mars 2015 s’est soldée par un score de 2-0, buts de Aristide Bancé et de Yssouf Dayo. Un début disons prometteur jusqu’à la 2e sortie à Bastia en Corse en juin 2015. A cette occasion, l’équipe de Corse qui renouait avec la compétition internationale venait à bout des Etalons (1-0). Une semaine plus tard, soit le 7 juin, les Lions indomptables du Cameroun s’imposaient à Paris, sur le fil du rasoir devant les Etalons (3-2).
Ce jour-là, les buteurs burkinabè avaient pour noms Aristide Bancé et Préjuce Nacoulma. Ces deux précédents matches servaient de matches-test au premier match des Etalons en éliminatoires de la CAN 2017, contre les Iles Comores, joué le 13 juin à Ouagadougou. Une sortie fructueuse puisque Aristide Bancé (encore lui) et Jonathan Zongo ont été là pour scorer (2-0).
La deuxième journée des éliminatoires de la CAN 2017 a fait voyager les Etalons au Botswana d’où ils sont revenus avec une courte défaite (1-0), défaite qui les place 2e du groupe derrière l’Ouganda. Cette défaite avait commencé à faire grincer les dents au sein des supporters. Mais voilà, à Troyes face aux Aigles maliens, les Etalons tombent lourdement lors de leur 6e sortie (0-4). Un nombre de buts jamais encaissé depuis le 0-5 face aux Eléphants de Côte d’Ivoire lors des éliminatoires de la CAN 2010.
Si l’heure n’est pas au pessimisme, elle n’est pas non plus à l’assurance, tant le jeu produit à Troyes était loin de celui de joueurs conquérants. La forme physique des sélectionnés de Rohr laisse toujours à désirer. Cela est dû au manque de compétitions en clubs de bon nombre d’entre eux. Le système de jeu se laissait difficilement voir. Aucune assurance dans le contrôle, pas de cohésion (jeu collectif absent), relances à l’adversaire, bref, les Etalons n’ont rien montré à Troyes qui puisse leur valoir des circonstances atténuantes.
Mais pourquoi une telle situation? Les regards se tournent vers l’entraineur. A-t-il convoqué les meilleurs du moment? Des joueurs comme Bakary Koné et Alain Traoré étaient là, mais n’ont pas foulé la pelouse. Ils n’ont pas été blessés au cours du regroupement. Pourquoi alors les avoir convoqués dans de telles situations alors que d’autres joueurs piaffent d’impatience de se faire valoir ? Pourquoi convoquer des joueurs comme Pierre Daila, Alassane Sango pour leur montrer le banc de touche ?
En revanche, on se félicite de la première titularisation d’un joueur local sous l’ère Rohr, en l’occurrence Ziem Somda de l’USFA qui a certes joué avec l’émotion, mais qui peut vite se remettre si on travaille à installer la confiance en lui. Et que devient Bonou Diawara, disparu des tablettes de Rohr ?
S’il est vrai que l’entraineur peut être interpellé sur ses choix, les joueurs eux aussi ne sont pas exempts de quelques reproches. Il est presque certain qu’aucun joueur ne va avoir le courage de décliner une convocation parce que se sentant en méforme. Malheureusement, ce manque de courage peut ternir toute une carrière puisque toute prestation est évaluée ici et ailleurs. En équipe nationale, on ne vient pas faire de la figuration. A ce sujet, Aristide Bancé est clair : «On est déçu. On doit se remettre au boulot. On n’est pas encore arrivé. C’est d’abord en clubs qu’on doit se battre avant de venir prouver en équipe nationale.» En un mot comme en mille, il faut revoir la façon de convoquer les joueurs. A son arrivée, Gernot Rohr a clamé que seule la forme du moment du joueur sera mise dans la balance de sa sélection. Malheureusement, ce n’est pas le cas pour l’instant. C’est en cela que la structure fédérale qui se garde de s’immiscer dans les classements des joueurs doit interpeller l’entraineur et exiger des explications avant qu’il ne soit trop tard. Le président de la FBF, Sita Sangaré, est formel : «Il y a des signes inquiétants. On a été dominé au sens propre comme au sens figuré. Au niveau de la Fédération, nous allons prendre nos responsabilités.»
Le 9 novembre prochain, les Ecureuils du Bénin vont accueillir les Etalons à Cotonou dans le cadre des éliminatoires du mondial russe. C’est le match à ne pas perdre si on veut continuer les éliminatoires de la Can 2017 dans la sérénité. Et pour cela, il y a des décisions courageuses à prendre à tous les niveaux.
Alexandre Le Grand ROUAMBA


Oser agir

La qualification pour la CAN 2017 est une obligation inscrite dans le contrat de l’entraineur Gernot Rohr. Dans la poule du Burkina, où on n’a besoin que d’un seul qualifié, il y a l’Ouganda et dans une moindre mesure le Botswana qui sont des prétendants sérieux.
Il n’y a donc plus de faux pas à faire car chacun doit tenir son destin en main. L’heure doit être donc à la rigueur dans toutes les décisions. Aucune légèreté dans aucun secteur ne doit être tolérée. Il faut oser agir et sanctionner s’il le faut, afin que les résultats escomptés puissent s’obtenir. Sinon, après on pourra regretter.

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RAF

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