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Gestion des déchets biomédicaux : Le privé s’insère dans le filon

Le 18 mars 2015, la société Innovation Technologique a reçu à Ouagadougou un chèque d’une valeur de 43,4 millions de Orabank comme caution de démarrage pour la construction d’incinérateurs au profit des centres médicaux dans les 13 régions du Burkina Faso. Le projet évalué à plus 144,6 millions de FCFA a le soutien du ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation, mais aussi du Centre national de recherche scientifique et technologique (Cnrst). La société Innovation Technologique est l’entreprise attributaire de l’appel d’offre lancé par Faso Baara dans le cadre du projet de construction des incinérateurs.

Il vient en appui au projet du ministère de la Santé de transformer certains Centres de santé et de promotion sociale (Csps) en Centres médicaux avec antenne chirurgicale (Cma). Innovation Technologique a pour mission la construction et l’équipement des incinérateurs. Elle procèdera également à la formation des agents pour la gestion des déchets biomédicaux et la construction de fosses à cendre, une innovation en la matière.
Ce projet va soulager les hôpitaux car la gestion des déchets biomédicaux est un problème au Burkina Faso. Selon un rapport du ministère en charge de la santé, nombreux sont les hôpitaux qui ne disposent plus d’incinérateur pour la destruction des déchets, parce que ceux existant sont en panne.
A Ouahigouya, sur les 87 incinérateurs, seuls 30 sont fonctionnels. Dans le district de Nongré-massom à Ouagadougou, seul 1 incinérateur sur les 7 fonctionne. La situation est la même un peu partout.
Ces pannes récurrentes sont dues au mauvais tri à la base des déchets biomédicaux. Comme l’indique le docteur Joséphine Zoungrana, pharmacienne hygiéniste, la gestion des déchets biomédicaux est beaucoup plus complexe qu’elle en a l’air : «Les déchets biomédicaux sont divisés en plusieurs catégories.
Il existe les déchets produits par les hôpitaux, assimilables à ce qu’on produirait à la maison. Ce sont les déchets assimilables aux ordures ménagères qui ne doivent pas rentrer dans les incinérateurs, car ils peuvent être jetés comme les ordures ménagères.
Ils doivent être collectés dans des sachets de couleur noire. Les déchets infectieux sont tous les déchets produits lors des soins. Ils doivent être collectés dans des sachets de couleur jaune puis jetés dans l’incinérateur. Enfin, il y a le déchet des laboratoires, collecté dans les sachets de couleur rouge et détruit systématiquement dans les incinérateurs. Malheureusement, il se pose le problème de tri. Si les tris ne sont pas faits correctement et que tous les déchets sont jetés systématiquement dans les incinérateurs, il ne sera pas surprenant que ceux-ci tombent en panne. Ce qui est primordiale dans la gestion des déchets biomédicaux, c’est de faire un bon tri à la base des déchets». Cet exercice n’est pas prêt d’être gagné dans les centres de santé, car confrontés à de nombreuses difficultés. La plupart des agents de santé, peu formés, ne savent pas toujours faire le tri des déchets biomédicaux.
A cela s’ajoute le manque de moyens pour l’acquisition des équipements nécessaires pour la gestion des déchets tels que les sachets plastiques, les poubelles, les boîtes de sécurité et bien d’autres. Ces équipements reviennent très chers aux hôpitaux qui ne disposent pas toujours d’un budget insuffisant.
Selon un rapport interne du Centre hospitalier Yalgado, le Chu utiliserait en moyenne 150 sachets poubelles par jour, soit 4.650 par mois. Il génère en outre environ 176 kg de déchets biomédicaux hautement souillés chaque jour. Pour l’incinération journalière de ces déchets, il faut compter entre 42.000 et 63.000 F CFA de carburant, soit près 2 millions par mois. L’entretien des incinérateurs oscille entre 1.200.000 et 1.500.000 FCFA par an à la charge des hôpitaux.
Cependant, si les tris étaient bien faits à la base, moins de 20% des déchets auraient été incinérés, ce que confirme le docteur Joséphine Zoungrana : «L’incinérateur est la finalité. Tous les déchets ne sont pas destinés à l’incinérateur. Si les procédures sont bien respectées, on aurait moins de 15 à 20% de déchets mis dans les incinérateurs». Si une bonne gestion des déchets biomédicaux n’est pas mise en place, les efforts entrepris seront vains, car il y a le risque de retomber dans le même schéma des incinérateurs hors service.
Germaine BIRBA


 

Journaux et livres : Les acteurs de la filière s’organisent

Les 48 heures de l’Association professionnelle des distributeurs et revendeurs des journaux et livres du Burkina (Apdrjl-B) s’est tenue, les 2 et 3 mai derniers, à Ouagadougou. Le thème pour cette première édition a porté sur «rôle et importance des distributeurs et revendeurs des journaux dans la vulgarisation de l’information au Burkina Faso». C’était à la faveur de la journée internationale de la liberté de la presse. La cérémonie d’ouverture a été placée sous le parrainage de Edouard Ouédraogo, directeur de publication de L’Observateur Paalga, représenté à l’effet par Mounir Ky.
Selon Dieudonné Démé, président de l’Apdrjl-B, cette activité, première du genre depuis la création de leur structure en 2013, vise à valoriser le métier de revendeur. C’est pourquoi, il a dit compter sur la bonne collaboration des patrons des journaux en vue de satisfaire les attentes des lecteurs. Pour répondre aux sollicitations des clients, il a souhaité, au nom de tous les membres, que leurs capacités sur les techniques de vente soient renforcées. L’association en a besoin mais a besoin, de soutien technique et financier pour y arriver.
Pour la prochaine édition, Dieudonné Démé et ses camarades comptent sur l’implication effective des organes de presse en vue de réussir le pari de l’organisation. Exposition de journaux et de livres, forum et formation, don de sang, match de gala, etc. ont meublé cette première édition. o
CB


 

Caisse populaire Nabonswendé : Les victimes assiègent le Trésor public

Les clients de la Caisse populaire Nabonwendé ne sont pas contents. Ils l’ont fait savoir, dans la matinée du 7 mai dernier, à travers un attroupement devant la direction générale du Trésor public, à Ouagadougou, en compagnie de leur assureur. Selon Aminata Ouattara, une des porte-parole des victimes, le différend est né à partir du moment où la direction de la caisse a exprimé son incapacité à rembourser leur argent. Depuis lors, les tractations entre les différentes parties n’ont rien donné. C’est ainsi qu’une plainte a été déposée au commissariat central de police de Ouagadougou contre la directrice, Pélagie Bonkoungou. Selon des sources dignes de foi, celle-ci croupit depuis octobre dernier à la Maco. Pressés de rentrer en possession de leurs économies, les clients ont rencontré le directeur général du Trésor. Au dire de l’assureur, Salif Traoré, celui-ci a promis aux clients qu’ils rentreront en possession de leur argent. Cependant, il ignore quand est-ce que cela se concrétisera. C’est pourquoi, ils entendent maintenir la pression pour davantage se faire entendre. En ce qui concerne le nombre de victimes, l’assureur dit ne pas avoir une idée exacte. C’est ainsi qu’avec l’aide de la gendarmerie, il compte rentrer en possession des clefs de l’institution. Toute chose qui va leur permettre d’accéder aux différentes agences pour s’en faire une idée. La caisse populaire Nabonswendé doit plus de 300 millions à ses clients.
CB


Le manque de formation

La gestion des déchets biomédicaux est très délicate. Malheureusement, les dispositions adéquates ne sont pas toujours prises pour assurer une bonne gestion de ces déchets. Le plus gros problème reste la formation des agents de santé au respect des procédures à suivre pour le tri à la base, mais aussi du personnel qui s’occupe de l’évacuation des déchets, qui n’est pas toujours qualifié et ne mesure pas les risques.
Le manque de moyens financiers n’arrange pas également la situation, car les hôpitaux ne sont pas toujours bien équipés pour gérer cet aspect des choses. Dans les différents rapports du ministère de la Santé, il est ressorti que de nombreux incinérateurs sont en panne. Les hôpitaux font donc souvent appel à des prestataires privés.

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RAF

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