Editorial

Sillon

Le compte à rebours a commencé pour les élections du 11 octobre. Qui en sera, qui n’en sera pas? Dans 6 mois et 10 jours exactement, c’en sera fini de la Transition. Cette question devra trouver nécessairement réponse dans les prochains jours. Et de la qualité de cette réponse dépendra la sérénité du processus en cours, voire au-delà du terme des élections du 11 octobre prochain.
A la faveur de la relecture du Code électoral et des interpellations d’anciens gestionnaires de deniers publics, le landerneau politique est parti en vrille. A peine si l’on s’inquiète de l’impact économique de la grippe aviaire, encore moins du cafouillage autour de la collecte de la Tva dans l’esprit de certains entrepreneurs. La politique politicienne a donc repris ses droits. Et la mise en place de la Haute Cour de justice va raviver les flammes de la division. Des personnalités qui ont échappé au premier essorage risquent de se retrouver pris dans les filets de la Cour.
S’il faut saluer cette célérité dans la mise en place de cet organe, le moment choisi pour le faire ajoute de l’eau au moulin de ceux qui crient à l’exclusion. Mais pouvait-il en être autrement? Le bon moment, c’est avant ou après les élections pour les dossiers déjà bouclés? Le mieux serait que les mis en cause, courageusement, répondent de leurs actes et fassent confiance à la justice. Cette nouvelle justice que la Transition est en train de mettre en place pour aujourd’hui et demain. Si la Transition ne trace pas profondément ce sillon, elle aura manqué à un de ses devoirs.
Abdoulaye TAO

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