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Onatel SA : L’Etat revend ses parts à Maroc Telecom

10% ; c’est la quantité des parts d’Onatel BF que le gouvernement burkinabè a cédées à Maroc Telecom. Une transaction qui s’est effectuée sous la forme «acheté/vendu».
Selon le communiqué de déclaration de franchissement de seuil, signé à Rabat au Maroc, le 17 avril 2018, c’est un volume de 3.400.000 actions qui ont été ainsi vendues au prix de 8.000 FCFA/Action ; soit une valeur totale de 27.200.000.000 de FCFA. Cette opération permet à Maroc Telecom de porter à 61% sa participation au capital de sa filiale burkinabè.
Désormais, Maroc Telecom possède 30.740.000 actions sur les 34.000.000 d’actions de la société Onatel SA. L’Etat burkinabè, pour sa part, conserve toujours 16% des actions de la société de téléphonie. En attendant d’en savoir plus sur la raison de cette OPV du côté de l’Etat du Burkina Faso ; pour Maroc Telecom, cette transaction avait un objectif spécifique : «Consolider nos parts dans la société», peut-on lire sur le communiqué de franchissement de seuil. Il s’agit de la deuxième OPV de l’Etat burkinabè sur les actions Onatel BF. La première a eu lieu en décembre 2008. A cette époque, l’Etat avait cédé 20% d’actions au public et 6% au personnel. Le planning de privatisation partielle de l’entreprise, quant à lui, a débuté le 30 décembre 2006. C’est l’époque à partir de laquelle Maroc Telecom est devenue l’actionnaire majoritaire de l’Office national des télécommunications (ONATEL), avec 51% des parts acquises pour un montant de 144.310.540.000 FCFA. L’acte de cession a eu lieu à Ouagadougou par la signature du cahier des charges et du contrat de cession, d’une part, et par la remise du chèque par le président du directoire de Maroc Telecom au ministre en charge du Commerce, d’autre part.
Résultats au 3e trimestre 2017

Au 30 septembre 2017, le chiffre d’affaires de l’Onatel SA ressort à 120,7 milliards de F CFA, soit quasiment le même niveau qu’à la même période en 2016. Le résultat des activités ordinaires est passé de 27,7 milliards de F CFA à 31 ,9 milliards de F CFA, respectivement en fin septembre 2016 et 2017 ; soit une hausse de 15%. Cette croissance s’explique principalement par l’impact des provisions exceptionnelles comptabilisées sur les comptes de 2016.

NK


Fractionnement des actions Onatel BF

En novembre 2013, la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a procédé au fractionnement des actions Onatel Burkina Faso.  En raison de 10 actions nouvelles pour 1 une ancienne, l’opération ramène la valeur nominale d’une action à 1.000 FCFA contre 10.000 précédemment. Le cours boursier de la filiale de Maroc Télécom est passé ainsi de 63.000 à 6.300 FCFA. Cette opération boursière est dénommée split. Elle permet de rapprocher le cours de l’action d’un niveau correspondant au pouvoir d’achat de l’agent économique lambda.


Notation financière: l’ONATEL maintenu en BBB-

A propos de la solvabilité de l’Office national des télécommunications (ONATEL), l’agence de notation ouest-africaine WARA la maintient dans la notation de long terme BBB-. Le communiqué relatif à sa toute dernière appréciation de la santé financière de l’opérateur de télécommunications a été publié le 23 octobre 2017. La notation à court terme, qui reste également inchangée, est «w-4». D’après le communiqué de l’agence, les notations de l’ONATEL restent tributaires des enjeux macroéconomiques et politiques du Burkina, ainsi que du maintien de sa rentabilité élevée et de sa pole position concurrentielle sur le marché domestique des télécoms. WARA estime que la notation actuelle de l’ONATEL contient autant de possibilités de rehaussement que de risques d’abaissement.
Une détérioration de la notation de l’ONATEL serait la conséquence «d’une détérioration significative et durable des résultats de l’ONATEL par une baisse de sa part de marché et de son chiffre d’affaires, si un 4e opérateur venait à entrer sur le marché», «de la matérialisation du risque social ou politique au Burkina Faso ; ce qui pourrait durablement fragiliser l’économie nationale et l’activité de l’ONATEL» ou «de l’augmentation de la pression réglementaire et fiscale à un degré à même de ponctionner les résultats de l’ONATEL de manière excessive».

Source : L’Economiste du Faso

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RAF

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