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Politique

Complémentarité des économies africaines : La société civile ouvre le débat

 

Si tous les Africains s’accordent aujourd’hui sur le fait que le développement économique du continent passe par la complémentarité entre les Etats, il apparait néanmoins un problème au niveau l’engagement pour la réaliser. Beaucoup d’acteurs essentiels dans les pays ne sont pas encore activement impliqués pour permettre de créer cette économie continentale par laquelle des Africains produisent pour satisfaire les besoins prioritaire de l’Afrique. Une vision chère au Capitaine Thomas Sankara, ancien président du Burkina Faso. Parmi ces acteurs qui pourraient jouer un rôle déterminant en faveur de l’émergence d’une économie africaine complémentaire, il y a la société civile. C’est-à-dire les organisations non-gouvernementales qui œuvrent en faveur du développement.Au sein de l’UAOD, la faitière des organisations de développement de l’Union africaine, créée en août 2016 à Abidjan, la prise de conscience autour de cette situation anormale et son refus ont conduit à initier la conférence annuelle sur l’économie africaine.
Pour sa première édition, cette conférence s’est tenue du 14 au 16 février 2018 à Ouagadougou. Le Burkina a été désigné comme hôte de cette rencontre tous les ans.
Ce sont plusieurs participants, notamment des responsables d’organisations de développement, venus d’une vingtaine de pays africains et de la diaspora d’Europe et d’Amérique, qui ont pris part aux travaux. Lesquels travaux ont été organisés autour du thème de la conférence qui est «Economie africaine : complémentarité et rôle des acteurs non-étatiques».
La première édition de la conférence annuelle sur l’économie africaine a été placée sous le haut patronage du président du Faso, parrainée par le Roi du Maroc et présidée par le président gabonais, Ali Bongo. En l’absence du président du Faso et des autres dirigeants africains, c’est le ministre en charge de l’Intégration africaine du Burkina qui a présidé la cérémonie d’ouverture de la conférence.
Le but de la conférence était de réfléchir sur les réalités économiques de l’Afrique, les potentialités et le fonctionnement actuel des économies du continent, pour dégager les voies pouvant conduire à la complémentarité entre Etats. Les participants devaient, au-delà des simples recommandations, faire des propositions concrètes qui vont être soumises aux pays, directement ou via l’Union africaine.
C’est ainsi qu’il a été décidé de «consommer africain» ; de travailler pour cela sur les mentalités des populations et surtout sur celles des jeunes. Les participants à la conférence de Ouagadougou ont aussi relevé la nécessité de revoir la vision actuelle concernant l’exploitation des matières premières africaines. «Il faudra que les nombreuses matières premières, en Afrique ; que ce soient les minerais ou les produits de l’agriculture ; puissent d’abord servir en Afrique et ne pas être systématiquement destinées à d’autres continent», a-t-on souligné. Sur les questions du financement de la production, il a été également relevé la nécessité de conduire des programmes de financements à l’échelle du continent, qui tiennent compte des potentialités et des besoins réels des populations actives dans les différentes zones.
Toutes ces positions devraient faire l’objet d’un programme de plaidoyer et d’actions auprès des décideurs ou des acteurs des économies.
Le réseau UAOD va se mettre en branle suivant des thématiques précises, pour réaliser des actions qui renforcent la complémentarité des Etats.

Joël BOUDA


Nécessité absolue de s’unir

«Aucun pays d’Afrique ne peut être un oasis de prospérité si le reste du continent doit demeurer un vaste désert de misère» ; telle est la conviction de l’Ivoirien Satigui Koné, président du conseil exécutif de l’UAOD. Il déclarait lors de la mise en place de son organisation, en août 2016 à Abidjan, que «la création de l’UAOD est une invite au peuple africain à l’union sacrée en vue de prendre en main son destin. L’UAOD prône l’Union africaine des peuples. Unis, nous sommes 1,111 milliard de consommateurs. C’est-à-dire le deuxième plus gros marché de consommateurs au monde après la Chine. C’est unis que nous pourrons plus facilement arpenter le chemin du développement et relever les défis qui nous attendent».

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RAF

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