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Economie nationale  : Des projections optimistes pour 2017-2019

 

L’activité économique nationale devrait se raffermir sur la période 2017-2019, selon les orientations données par le président du Faso dans la circulaire budgétaire 2017. « La croissance se situerait en moyenne à 7,47%, portée par le dynamisme du secteur agro-pastoral, la bonne orientation du secondaire et la vigueur du secteur des services (télécommunications, services financiers, transport), sous l’impulsion de la mise en œuvre du PNDES », a-t-il avancé.

Source : Circulaire budgétaire 2017 Les prévisions de production agricole se fondent sur une meilleure répartition spatiale et temporelle de la pluviométrie et de la mise en œuvre des actions du gouvernement pour accompagner le monde rural.
Source : Circulaire budgétaire 2017
Les prévisions de production agricole se fondent sur une meilleure répartition spatiale et temporelle de la pluviométrie et de la mise en œuvre des actions du gouvernement pour accompagner le monde rural.

Plus en détails, le président du Faso table sur une projection du secteur minier qui depuis quelques années contribue fortement à la croissance. C’est ainsi que la production d’or attendue en 2016 est de 39,2 tonnes, soit près de 4 tonnes de plus qu’en 2015. Cette quantité passera à 40,9 tonnes en 2017 puis à 44,7 tonnes en 2018, pour s’établir à 47,7 tonnes en 2019, soit une hausse moyenne annuelle de 7% sur la période 2016-2019. La bonne orientation de l’activité aurifère sur cette période sera renforcée par la mise en exploitation des nouvelles mines d’or de Karma (True Gold), Yaramoko (Rox Gold), Nianka-Nogbelé (Gryphon Minerals), Konkera (Ampella Mining), Bomboré (Orezone Resources), Houndé (Avion Gold) et Kiaka (Kiaka Gold). Quant au zinc, la production attendue serait de 130.000 tonnes par an sur la période 2016-2019.
Concernant le manganèse, il est attendu une production de 500.000 tonnes en 2017. Cette production passera à 750.000 tonnes en 2018 et à 1.000.000 tonnes en 2019 par la société PAN African Tambao SA. Le président du Faso a donc invité les membres du gouvernement à tenir compte de ces hypothèses de projection de l’économie burkinabè sur la période 2017-2019 au moment de l’élaboration du budget 2017. Un autre point à prendre en compte dans le budget en cours d’élaboration est la production céréalière et cotonnière.
Selon les prévisions, la production agricole devrait connaitre un rebond progressif. La croissance est projetée à 4,1% en 2016, 5,3% en 2017 et 4,7% en 2018 et 2019, soit une moyenne annuelle de 4,6% sur la période.
La production de coton-graine enregistrerait une hausse de 20,2% en 2016 après la baisse de 16,9% enregistrée en 2015. En moyenne annuelle, elle progresserait de 3,3% sur la période 2016-2019. Cette évolution s’expliquerait, d’une part, par la légère reprise des cours mondiaux de coton attendue sur la période et, d’autre part, par une hausse des superficies emblavées et l’amélioration du rendement à l’hectare.
Quant au prix aux producteurs, son niveau de 235 FCFA/kg serait maintenu sur la période 2016-2019. Toutes ces prévisions se fondent sur une meilleure répartition spatiale et temporelle de la pluviométrie et de la mise en œuvre des actions du gouvernement pour accompagner le monde rural.
L’inflation devrait demeurer dans la limite de la norme communautaire de 3% au maximum sur la période 2017-2019. Elle devrait se situer en moyenne annuelle à 2,2% en cas de bonne pluviometrie, de la poursuite des mesures gouvernementales de lutte contre la vie chère et d’une orientation favorable du prix du baril de pétrole.
Au plan international, les hypothèses portant sur le taux de change du dollar US, les cours de l’or, du pétrole et du coton sont bâties sur les projections du Fonds monétaire international (FMI) d’avril 2016. Le cours de l’once d’or se situerait à 1.218,6 dollars US en 2016, à 1.230,6 dollars US en 2017, à 1.233,9 dollars US en 2018 et à 1.254,5 dollars US en 2019. Concernant le zinc, son cours est projeté à 280.000 FCFA la tonne sur toute la période de projection. Quant au cours du manganèse, il est projeté à 234.400 FCFA la tonne sur la période 2016-2019.
Le cours moyen du baril de pétrole a été projeté à 34,8 dollars US en 2016. Il se situerait à 41dollars US en 2017, à 44,5 dollars US en 2018 et à 47,6 dollars US en 2019.
Le cours moyen du coton ressortirait à 1.291,7 dollars US/tonne en 2016, à 1.320,8 dollars US/tonne en 2017 et à 1.385,4 dollars US/tonne en 2018 et 2019. Le cours moyen du dollar US a été projeté à 601,8 FCFA en 2016. Sur le reste de la période de projection, le cours devrait s’établir à 597,9 FCFA en 2017, à 597,7 FCFA en 2018 et à 595,3 FCFA en 2019.

Elie KABORE


Les facteurs de risque et les mesures d’atténuation préconisées

Les facteurs de risque qui peuvent impactés l’atteinte des perspectives de croissance sont entre autres liés à la menace sécuritaire avec les attaques terroristes, la vulnérabilité de l’agriculture aux aléas climatiques, la baisse des cours des matières premières exportées, notamment l’or, le coton, la lourdeur dans l’exécution des dépenses publiques notamment d’investissement, l’accumulation d’arriérés de remboursement consécutive à l’absence d’une procédure en matière d’endettement des EPE auprès de la CNSS, de la SONAPOST et de la CARFO, la non-réalisation ou la faible réalisation des investissements dans les secteurs prioritaires et la persistance de l’attentisme des investisseurs privés et des partenaires.
Pour faire face à ces incertitudes, il est prévu la mise en œuvre de mesures vigoureuses comme la poursuite des actions de renforcement de la sécurité, le renforcement des actions en vue d’optimiser la mobilisation des recettes budgétaires et de rationaliser les dépenses courantes afin de dégager des ressources pour les projets d’investissement porteurs de croissance, le suivi effectif des mesures visant à accélérer une bonne exécution des dépenses d’investissement comme la réforme des procédures de passation des marchés publics, la mise en œuvre d’initiatives de modernisation du secteur agricole afin de limiter l’impact des aléas climatiques sur la production et la poursuite des actions engagées pour accroître l’offre d’énergie à travers la promotion de l’énergie solaire et l’accélération de la mise en œuvre du raccordement au réseau d’électricité avec le Ghana et le Nigeria ainsi que le renforcement des infrastructures électriques.

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