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Mali : 5 Casques bleus meurent dans une embuscade

 

Le 19 mai dernier, 5 Casques bleus tchadiens ont été tués dans une embuscade dans la région de Kidal au Mali et trois autres grièvement blessés. Selon la Mission de l’ONU au Mali (MINUSMA), qui a évoqué un nombre indéterminé d’assaillants non identifiés, les soldats tués étaient de nationalité tchadienne.
«L’attaque s’est déroulée alors que les soldats de la paix escortaient un convoi logistique. Après avoir heurté un engin explosif, le convoi a été la cible de tirs», a ajouté la MINUSMA.
«Suite à l’attaque, trois suspects ont été capturés et seront remis aux autorités compétentes», a aussi souligné la mission onusienne.
Selon une source militaire africaine au sein de la force de l’ONU, quatre des cinq soldats ont été tués sur le coup et le dernier a succombé à ses blessures.
«L’attaque a été faite grâce à des complicités. Des gens proches de nous ont communiqué nos positions, notre itinéraire, ça, c’est très sûr», a estimé pour sa part une source sous couvert d’anonymat. Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, dans une déclaration de son porte-parole, a demandé que «les auteurs de ce crime odieux soient rapidement traduits en justice», et rappelé que les attaques contre des Casques bleus «constituent un crime de guerre selon le droit international».
«Les Nations-Unies continueront à soutenir la stabilisation du Mali et la mise en place de l’accord de paix et exprime son plein soutien aux autorités maliennes dans leurs efforts pour faire face à la violence et à l’insécurité dans le pays», a-t-il affirmé.
Le chef par intérim de la Minusma, Koen Davidse, a lui aussi condamné «dans les termes les plus forts cette attaque abjecte visant une fois de plus les Casques bleus au Mali».
L’attaque de ce 19 mai fait suite à celle du 12 février dernier toujours à Kidal contre la base de la MINUSMA. Elle avait coûté la vie à 7 Casques bleus guinéens, dont une femme.
Une attaque qui avait été revendiquée par le groupe djihadiste Ansar Dine. Déployée depuis juillet 2013, la MINUSMA est la mission de maintien de la paix des Nations-Unies la plus coûteuse en vies humaines depuis la Somalie en 1993-1995.
Le Nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes liés à Al-Qaida, après la déroute de l’armée face à la rébellion à dominance touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.

NK


La région de Kidal : une zone sensible

C’est une attaque de plus qui démontre à quel point la situation de la zone Kidal/Aguelhok/Tessalit reste sensible. Depuis 2012, le Nord du Mali est tombé entre les mains de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda, après la déroute de l’armée face à la rébellion à dominance touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.
Les djihadistes ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, qui se poursuit actuellement. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature d’un accord de paix censé isoler définitivement les djihadistes.


Relations financières extérieures : Une nouvelle réglementation

Les lois en matière de contentieux des infractions à la réglementation des relations financières extérieures en vigueur au Burkina Faso avaient été élaborées à une époque où le contrôle des changes prédominait à l’échelle internationale. Ces lois présentent des inadéquations au regard des évolutions intervenues tant au plan externe qu’interne.
Le besoin de renforcer l’efficacité de la législation était donc nécessaire. C’est ainsi que les 8 pays de l’UEMAO vont adopter une réglementation commune dans ce sens. Par décision du 14 décembre 2012, le Conseil des ministres de l’Union a approuvé les orientations du projet de loi uniforme sur le contentieux des infractions à la réglementation des relations financières extérieures des Etats membres de l’Union.
L’objectif poursuivi à travers de ce projet de loi est de compléter la définition de l’infraction à la réglementation des relations financières extérieures ainsi que la liste des personnes habilitées à constater les infractions à la réglementation des changes. Il vise également à permettre une application uniforme des sanctions à l’encontre des établissements de crédit de l’Union et de faire la distinction entre les sanctions applicables aux personnes physiques et celles encourues par les personnes morales.
Enfin, il est désormais prévu un régime spécifique applicable au défaut de rapatriement des fonds pour assurer la mise en œuvre effective des mesures coercitives.

E.K

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