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Secteur minier : L’état des lieux en 2015 – De l’Uranium à Koudougou –

 

Le ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières a dressé le bilan des réalisations de l’année 2015 dans les secteurs des mines, dans le rapport sectoriel de performance de l’année 2015 (mars 2016). Le rapport informe que la quantité d’or produite en 2015 par les 8 mines d’or s’élève à 36,350 tonnes d’or métal contre 36,283 tonnes à la même période de l’année 2014.

En 2015, on a enregistré un accroissement de 14,10% des quantités d’or déclarées par les exploitations artisanales. Ce secteur reste marqué par la fraude due à la faiblesse des moyens matériels et financiers de la Brigade nationale anti-fraude (BNAF).
En 2015, on a enregistré un accroissement de 14,10% des quantités d’or déclarées par les exploitations artisanales. Ce
secteur reste marqué par la fraude due à la faiblesse des moyens matériels et financiers de la Brigade nationale
anti-fraude (BNAF).

Ces 8 mines ont pour noms Taparko dans le Namentenga, Youga dans le Boulgou, Mana dans les Balé et le Mouhoun, Inata dans le Soum, Essakane dans l’Oudalan, Bissa dans le Bam et à Séguénéga et Kalsaka dans le Yatenga.
La production de zinc de la mine de Perkoa dans le Sanguié au 31 décembre 2015 a été évaluée à 137.344 tonnes métriques sèches de concentré de zinc contre 135.369 tonnes métriques sèches en 2014.
Aucune production de manganèse n’a été enregistrée sur la période du 1er janvier au 31 décembre 2015, les activités de la société Pan African Minerals BF SA ayant été suspendues par le ministère des Mines.

Selon le compte rendu du Conseil des ministres du 30 mars 2016, à la date du 31 janvier 2016, la situation des autorisations et des titres miniers se présente ainsi qu’il suit: 731 permis de recherche dont 311 valides et 64 en cours de renouvellement, 316 expirés et 40 permis renoncés; 18 permis d’exploitation industrielle de grande mine dont 11 mines en production, 4 en construction, 3 mines en arrêt de production; 36 permis d’exploitation semi-mécanisée d’or; 419 autorisations d’exploitation artisanale dont 51 valides et 368 expirées et 65 autorisations valides d’exploitation des substances de carrières.
Selon le compte rendu du Conseil des ministres du 30 mars 2016, à la date du 31 janvier 2016, la situation des autorisations et des titres miniers se présente ainsi qu’il suit: 731 permis de recherche dont 311 valides et 64 en cours de renouvellement, 316 expirés et 40 permis renoncés; 18 permis d’exploitation industrielle de grande mine dont 11 mines en production, 4 en construction, 3
mines en arrêt de production; 36 permis d’exploitation semi-mécanisée d’or; 419 autorisations d’exploitation artisanale dont 51 valides et 368 expirées et 65 autorisations valides d’exploitation des substances de carrières.

Cependant, par lettre en date du 18 décembre 2015, le ministre des Mines et de l’Energie levait les suspensions des activités de la société.
Toutes les activités minières ont rapporté au trésor public un montant total de 168.410.376.498 F CFA contre 168.493.466.552 FCFA en 2014. Au cours de l’année 2015, plusieurs autorisations et des titres miniers ont été attribués. Un total de 51 permis de recherche a été octroyé durant l’année, portant le nombre de permis de recherche à 702.

Aussi, les 3 nouveaux permis d’exploitation industrielle octroyés portent désormais le nombre de permis à 18. Au niveau de l’exploitation semi-mécanisée, 7 permis d’exploitation ont été attribués au cours de la période, portant leur nombre à 35. Enfin, les 9 autorisations d’exploitation artisanale octroyées au cours de la période portent leur nombre à 362.
En outre, la création de l’Agence nationale pour l’encadrement des exploitations minières artisanales et semi-mécanisées (ANEEMAS) annoncée en 2014 a été matérialisée le 30 novembre 2015 par l’adoption du décret portant organisation et fonctionnement, ainsi que l’adoption le 18 décembre 2015 du décret n°2015-1517/TRANS/PM/MME/MEF portant approbation des statuts particuliers de ladite agence.
Le nombre des autorisations d’exploitation des substances de carrières a été porté à 66 à l’issue des 20 nouvelles autorisations octroyées au premier semestre 2015. En 2015, les activités de recherche se sont poursuivies avec des résultats probants. 6 projets avancés ont été dénombrés, à savoir Kiaka dans les provinces du Boulgou et du Zoudwéogo, Bomboré dans le Ganzourgou, Boumgou dans la Tapoa, Natougou de SEMAFO dans la Tapoa, Balogo de Golden Rim dans le Nahouri et enfin Tanlouka de la société Tanlouka Sarl dans le Ganzourgou. Des sociétés qui étaient en construction ont rencontré des difficultés dans la mise en œuvre de leurs activités en 2015. C’est le cas de la société Pan African Minerals BF SA. Aussi, en raison du contexte défavorable dû à la baisse des cours de l’or au niveau mondial, les sociétés Gryphon Minerals et Ampella Mining ont demandé la suspension de leurs activités de construction.

Elie KABORE


De l’uranium à Koudougou

Dans le cadre de l’évaluation du potentiel minier et énergétique du pays, des travaux réalisés ont donné des résultats satisfaisants sur la présence d’uranium au Burkina Faso. Les résultats obtenus suite au contrôle du potentiel d’uranium de Villy (Koudougou) sont encourageants, mais des travaux complémentaires comme la géochimie sol et roche sont toujours en cours.
Concernant le potentiel d’uranium de Bongo (Koudougou), les résultats d’analyses en laboratoire sont en phases d’interprétation. Une carte géophysique existe et un rapport technique est en phase d’élaboration. D’autres contrôles effectués à Mangognandougou, Klesso et Manga sont en cours de réalisation et les résultats de laboratoire d’analyses sont attendus. Outre les recherches sur le potentiel de l’uranium, le ministère des Mines a achevé, en 2015, la cartographie des substances utiles de la région des Hauts-Bassins. Une notice d’utilisation est en cours de réalisation. Aussi, la cartographie des substances utiles de la région du Centre-Ouest démarrée en 2013 est à un taux de réalisation de 70%.


 

Titularisation de Bakary Koné : La FBF en attente de la réponse de la FIFA

L’entraineur des Etalons, Paulo Duarte, avait fait appel au joueur Bakary Koné des Emirats pour la double confrontation avec les Cranes d’Ouganda les 26 et 29 mars derniers. Si le joueur est tombé malade la veille du départ de ses coéquipiers pour Kampala, il est surtout question de sa titularisation ou non. En effet, le joueur a déjà joué avec l’équipe locale ivoirienne lors d’une des éditions du CHAN, la Can des joueurs locaux. Selon les dispositions de la FIFA, un joueur qui a déjà évolué avec l’équipe A d’un pays ne peut prétendre porter les couleurs d’un autre pays. Seulement, en Afrique, il y a que l’équipe locale n’est pas l’équipe A, d’où le clin d’œil du Burkina à Bakary Koné. Pour plus de prudence, la fédération burkinabè de football a donc écrit à la FIFA pour savoir si dans son entendement l’équipe nationale locale est une équipe A ou pas. Seule la réponse de l’instance mondiale du foot pourra situer le Burkina sur l’utilisation du joueur ou non.

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