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Entreprises

Relance industrielle : Des essais à transformer après la transition

«Tracer les sillons pour le renouveau du Burkina et promouvoir la justice sociale en mettant fin aux abus». C’est autour de ce leitmotiv que la mission et la feuille de route du régime de la transition ont été formatées.

Pour ce qui est du domaine formé par le duo «soutien aux entreprises et création d’emplois, notamment pour les jeunes», le gouvernement de la transition n’a pas tardé à prendre des initiatives. Certaines d’entre elles ont consisté très rapidement à relancer les dossiers des unités industrielles empêtrées dans des procédures administratives complexes. C’est le cas notamment de la société «Les Brasseries du Faso» (Brafaso).
Un plan de relance de Brafaso a été adopté en Conseil des ministres le 21 janvier 2015 et l’ensemble des ministères concernés par la question ont été instruits de faire le nécessaire pour l’aboutissement du dossier. La prise de ces décisions a d’ailleurs été immédiatement suivie d’une visite des installations de l’entreprise sur le site de Komsilga, environ 15 kilomètres sur la sortie sud de Ouagadougou.
Depuis lors, le rythme de travail de Adama Zerbo, le coordonnateur de la relance de l’usine, s’est accéléré. Mais, il n’y a pas que la volonté pour relancer les activités de Brafaso. On apprend que tout est fin prêt pour le redémarrage, mais c’est uniquement sur le plan judiciaire que les choses ont du mal à se dénouer.
L’Agence judiciaire du trésor (AJT) et le syndic chargé de vider les créances de la société peinent à s’entendre. Brafaso a d’abord été la propriété d’un promoteur privé. Suite aux difficultés rencontrées par ce dernier dans le remboursement des dettes contractées auprès de ses partenaires, l’Etat est intervenu pour désintéresser les créanciers et acheter les actifs. L’Etat est devenu le propriétaire exclusif de l’usine, mais la matérialisation de cette action d’achat souffre sur le plan judiciaire. A tout point de vue, le règlement définitif de cette situation ne pourra intervenir qu’après la transition.
Tout comme Brafaso, la Société de transformation des fruits et légumes de Loumbila (STFL) a enregistré le volontarisme du gouvernement de la transition. Cette société d’économie mixte à participation majoritaire de l’Etat (62,5%) créée en 2009 est en souffrance alors que sa production devait démarrer en 2014. Essentiellement, ce sont les moyens, notamment financiers, qui manquent pour achever la mise en œuvre du projet. Le projet souffre aujourd’hui des lacunes dans sa planification.
Après avoir tenté de sauver la situation avec une nouvelle équipe à sa tête, le gouvernement de la transition s’est résolu à privatiser la société. La décision a été prise lors du Conseil des ministres du 9 septembre 2015. Il reste maintenant à préparer le dossier de la privatisation et à recruter le repreneur. Un travail qui devrait connaitre son aboutissement après la transition.
La transition s’est également intéressée au dossier de la Minoterie du Faso (MINOFA). Il s’agit des ex-Grands Moulins du Burkina (GMB), devenus par la suite la Société nouvelle des Grands moulins du Burkina (SN-GMB) entre les mains de l’homme d’affaires Salif Ouédraogo Kossouka et finalement rachetée par l’Etat en février 2012.
Ce rachat a conduit à la création de la MINOFA en juillet 2013. Mais, le processus de son redémarrage piétine jusque-là. Lors du Conseil des ministres du 9 septembre 2015, la transition a adopté un décret permettant de rétrocéder officiellement les actifs de la SN-GMB à MINOFA. C’est clair désormais que la suite et l’aboutissement du processus ne devront être observés qu’après la transition.
Karim GADIAGA


La SOPROP dans le chapitre des nouveautés

Outre les relances des dossiers en souffrance, il y a eu également la création par l’Etat d’une nouvelle unité de production. Lors du Conseil des ministres du 3 décembre 2014, le gouvernement de la transition a concrétisé la création de la Société de production de poussins d’un jour (SOPROP). Il s’agit de l’un des projets les plus stratégiques en matière de production animale et de développement socio-économique.
La capacité du couvoir de la société est estimée à «2, 5 millions de poussins d’un jour à la première année et à 6 millions de poussins à la cinquième année ». Il avait été question tout simplement de l’approbation des statuts particuliers de la société. Le calendrier de son opérationnalisation restait encore à être défini. C’est certainement après la transition que la SOPROP aussi verra le jour.o

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RAF

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