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Agriculture : des projets contre la malnutrition

Ils font parties des personnes qui ont attiré l’attention lors des journées « Entreprises », organisées mi-juin 2015 par l’Institut International d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2iE). Tous étudiants dans cette grande école, les jeunes filles Marie Danièle Sebgo et Jeannine Nacanabo ( master Eau et assainissement), aux côtés de Franck Tapsoba et de son homonyme Kaboré ( mater Infrastructures et réseaux hydrauliques), sont fraîchement primés par le concours PlumpyField du nom du réseaux d’entrepreneurs indépendants actifs dans la lutte contre la malnutrition.

Les quatre jeunes gens n’ont pas encore fini avec les bancs de l’université, mais ont la tête pleine de projets et d’ambition. « Roumssi », le projet de Jeannine Nacanabo a séduit le jury intéressé par la manière dont elle compte impacter le secteur de l’élevage grâce à son aliment de bétail, une mélasse à base de coques d’arachides qui pourrait permettre, selon elle, de rehausser la qualité de l’alimentation des animaux.

Pour elle, les coques d’arachides rejetées après consommation par les humains peuvent être valorisés et servir d’amuse-gueule pour les animaux de qui nous dépendons par la viande et le lait, indispensables à notre équilibre alimentaire.

Partant du fait que le bétail bien nourri profite inévitablement à la population burkinabè, elle a essayé d’initier un produit qui n’existe pas encore selon ses termes, « Mon tourteau mélangé à la mélasse qui lui donne une très bonne saveur et une très bonne appétence, n’est pas encore proposé sur le marché. Ce procédé valorise les rebus de l’arachide parce que, de façon naturelle, les animaux n’en consomme pas en grande quantité « . Pour l’heure, elle en est à la phase idée, mais reste convaincue que a fabrication de Roumssi ne serait pas difficile en usine. Il suffirait de disposer de a matière première, les coques d’arachides nettoyées et écrasées par broyage auxquelles j’ajouterait la mélasse, pour ensuite former les tourteaux. Elle aura donc besoin d’un lavoir, d’une mélangeuse et d’une granuleuse, des machines à rechercher sur le marché sous-régional. « Mon projet est pour le moment présenté de façon théorique. La prochaine étape est de réaliser le produit. J’attends de trouver de ressources matérielles et financières pour le faire afin que le projet ne reste pas dans le tiroir ». Confie-t-elle.

Le bloc multi-nutritionnel et e Composte'Ador
Le bloc multi-nutritionnel et e Composte’Ador

Quant à Franck Tapsoba et de son camarade Kaboré, ils ont leur génie pour donner de la valeur ajoutée aux coques d’arachides et pallier le déficit en aliment de qualité pour le bétail pendant la saison sèche, dans les pays tropicaux -sahéliens. « Généralement, l’on utilise le fourrage, mais cet aliment est très pauvre, limitant a productivité des animaux est de pallier ce déficit par l’apport d’un aliment plus riche », déclarant les deux ingénieurs. Le kit nutritionnel u’ils proposent est composé de coques d’arachides traitées à l’urée, broyées et conditionnées en sacs. Il sera accompagnée d’un bloc multi-nutritionnel. Le traitement à l’urée permet de donner de la richesse en termes de nutriments à la coque d’arachide que ‘on peut considérer comme un fourrage pauvre, parce qu’elle a à peu près la même composition chimique que la taille du sorgho. Elle contient de la lignine qui le rend moins digeste pou les animaux. La préoccupation de Franck est de proposer un produit facilement fabricable par les paysans eux mêmes et à bas prix. Il leur suffit de faire un arrosage de l’urée sur les coques d’arachides pour que celles-ci deviennent plus digestes et garde une odeur attirante après séchage. Il assurent avoir déjà expérimenté cela et le résultat est très encourageant.

Franck Kaboré explique : « Nous somme partis sur la base de la formule 5/50/100, soit 5 kg d’urée, 50 litres d’eau pour 100 kg de coques d’arachides. A température tropicale (37 degré celcius) et au bout d’une semaine de préparation, l’aliment sera prêt. Il faut rappeler que le traitement se fait dan un espace hermétiquement fermé. Nous avons proposé que l’on creuse une fosse en fonction de la quantité de coques d’arachides à traiter, dans laquelle ces matières seront disposé en couche de 10 cm et arrosées avec la solution requise pour le traitement. La fosse sera recouverte avec un plastique étanche pendant 2 semaine . Après cette étape vient celle du séchage et du broyage du produit qui sera ensuite conditionné dans des sacs, prêts à être mis à disposition des éleveurs. L’avantage et que pour une vache qui a besoin d’environ 6 à 8 kg de coques d’arachides pour son alimentation journalière, si vous arrivez à traiter 100 kg par tâche, vous en avez pour dix jours d’alimentation, le temps de réutiliser la fosse pour un autre traitement. Pour résoudre le problème de la disponibilité du composant nutritionnel, un éleveur pourrait penser à faire deux fosses dans lesquels il procédera à des traitements intercalés d’une semaine dans l’une et l’autre. Le bloc multi-nutritionnel est considéré comme un aliment qui apporte des nutriments nécessaires pour mieux valoriser les fourrages pauvres.

Christian KONE

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