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Rencontre Gouvernement-secteur privé: Le financement des Pme/pmi au menu

D’abord prévue du 13 au 14 octobre, c’est finalement une semaine après que se tiendra l’édition 2014 de la rencontre annuelle Gouvernement-secteur privé (Rgsp). Pendant deux jours, les 20 et 21 octobre prochains, les organisations représentatives du secteur privé burkinabè et le Gouvernement se retrouveront pour la 14e fois du genre , à Bobo-Dioulasso. Il s’agira de discuter et de trouver des solutions face aux problèmes que rencontrent les entreprises du privé au cours de leurs activités.

Cette année, les débats se feront autour du thème suivant : «La problématique du financement des Pme /Pmi : enjeux, défis et perspectives ». Au regard des multiples difficultés que rencontrent bon nombre d’entreprises du privé pour obtenir des financements, cette préoccupation constitue un thème d’actualité. Mais également, il arrive comme une suite logique du thème de la Rgsp 2013. La 13e rencontre, tenue les 7 et 8 octobre 2013, à Bobo-Dioulasso, avait eu pour thème «Le poids du secteur informel : quelles stratégies d’intégration dans l’économie formelle».
Le lien entre le thème de 2013 et celui de 2014 est qu’au-delà de leur formalisation, les entreprises ont besoin d’avoir des financements accessibles et avantageux pour poursuivre leur développement. L’objectif final est l’émergence d’un secteur privé plus dynamique qui contribue davantage à la croissance économique. Cette vision est d’autant plus pertinente quand on sait que la grande majorité des entreprises au Burkina Faso appartiennent à cette catégorie des Pme/Pmi (Petites et moyennes entreprises /Petites et moyennes industries). Le Fichier Néré (Fichier national des entreprises et des regroupements d’entreprises), qui est la base de données regroupant des entreprises formelles créées au Burkina Faso depuis 2001, répertorie près de 60 mille entreprises en décembre 2013. Et selon la Chambre de commerce et d’industrie (Cci-BF), la structure du fichier Néré est dominée à plus de 80% par des Pme/Pmi. C’est dire à quel point cette catégorie est représentative du tissu économique burkinabè. Son importance est si réelle que les actions, qui militent en faveur de sa fortification, sont plus que justifiées.
La Rgsp est devenue un rendez-vous incontournable dans les relations qui caractérisent les pouvoirs publics et le monde de l’entrepreneuriat privé. Elle est surtout marquée par les 48 heures de concertations qui se tiennent dans la ville de Bobo-Dioulasso.
Mais dans les faits, la Rgsp commence bien avant ces deux jours de travaux. Avant l’ultime étape de la ville de Sya, il y a les rencontres sectorielles qui entrent dans le cadre des préparatifs de l’événement chaque année. En prélude à la Rgsp 2014, les rencontres sectorielles se sont tenues cette année du 10 au 16 septembre dans les locaux de la Cci-BF, à Ouagadougou. Plusieurs rencontres ont eu lieu dans ce sens. Par secteurs d’activités et selon les sensibilités, les organisations représentant le secteur privé ont été invitées à discuter avec les administrations concernées autour des préoccupations sectorielles. Ont notamment été invitées les structures représentant les commerçants exportateurs, les professionnels de l’industrie, les pétroliers, les assureurs, les banquiers, les transporteurs, celles regroupant les acteurs de la filière bétail, agriculture et bien d’autres.

 


 

Déjà un aperçu des préoccupations

Tour à tour, les secteurs du «Commerce», «Sécurité/ Travail, Justice, Emploi», «Banque et Assurances», «Télécommunications, Communication, Postes, Technologies de l’information et de la communication», «Artisanat, Art, Tourisme et Hôtellerie», «Industries, Energie et Mines», «Agriculture, Ressources animales et Environnement», «Transport / BTP» et «Secteurs sociaux» ont été reçus.
Le point de vue et les préoccupations de chaque corporation ont été enregistrés par le Comité d’organisation, en présence du ministère de tutelle et celui de l’Economie et des finances.
Ces différentes préoccupations seront consignées dans le document de base de travail de Bobo-Dioulasso. Elles permettront déjà au Gouvernement de réfléchir sur les pistes de solutions à soumettre lors des 48 heures.

Karim GADIAGA

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