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Téléphone fixe: 120 mille numéros changent à partir de fin novembre

Environ 120 mille abonnés du téléphone fixe au Burkina seront concernés par l’opération de dénumérotation, à partir du 30 novembre 2014. C’est-à-dire que leurs numéros vont subir un changement. Cette opération a été annoncée le 27 août dernier par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) lors d’une conférence de presse animée par ses premiers responsables.

Les numéros du fixe resteront sans changement à Dédougou, Gassan, Tchériba, Boromo, Djibasso, Nouna, Toma, Tougan, Goaua, Dano, Diébougou, Dissin, Banfora, Bérégadougou, Niangoloko, Bobo-Dioulasso, Béréba, Fo, Houndé, Orodara, Toussiana. Avec la dénumérotation, on aura désormais des numéros commençant par le chiffre 4, donc les indicatifs (40, 41, 42 …et 49) et par 5, donc les indicatifs (50, 51, 52,….et 59). C’est 20 millions de nouvelles possibilités de numérotation qui sont dégagées.
Les numéros du fixe resteront sans changement à Dédougou, Gassan, Tchériba, Boromo, Djibasso, Nouna, Toma, Tougan, Goaua, Dano, Diébougou, Dissin, Banfora, Bérégadougou, Niangoloko, Bobo-Dioulasso, Béréba, Fo, Houndé, Orodara, Toussiana.
Avec la dénumérotation, on aura désormais des numéros commençant par le chiffre 4, donc les indicatifs (40, 41, 42 …et 49) et par 5, donc les indicatifs (50, 51, 52,….et 59). C’est 20 millions de nouvelles possibilités de numérotation qui sont dégagées.

La présente dénuméroration vise à permettre à l’Autorité de régulation «de créer de nouveaux espaces pour les opérateurs mobiles qui sont de grands consommateurs de numéros téléphoniques». En effet, selon Mathurin Bako, président de l’Arcep, ce réaménagement permettra à l’Arcep «de rendre disponible environ 20 millions de numéros, que les opérateurs pourront utiliser en fonction de leurs besoins pour la téléphonie mobile».
Le fort taux de croissance que connait actuellement le volet mobile de la téléphonie crée un besoin pressant d’espace de numérotation. Dans le même temps, l’espace dédié à la téléphonie fixe, qui contrairement au mobile se trouve aujourd’hui en régression, reste inoccupé.
A titre d’illustration, le réseau fixe, avec actuellement un espace de 10 millions de numéros, n’enregistre qu’environ 140.000 abonnés. 60% sont situés à Ouagadougou, 20% à Bobo-Dioulasso et le reste dans les autres villes et localités. Le choix a donc été fait par le Gouvernement de récupérer cet espace et de le rendre disponible pour le mobile.
C’est ainsi que le Conseil des ministres du mercredi 23 juillet 2014 a adopté un rapport relatif à la programmation de la dénumérotation d’une partie du réseau fixe de l’Onatel. Cette décision a été prise conformément à une disposition de la législation sur le secteur des télécoms qui stipule que «l’attribution des premiers chiffres les moins élevés soit faite au service fixe, les plus élevés étant réservés au service mobile».
De façon pratique, la présente opération de dénumérotation va consister à une légère modification des indicatifs. Le principe est de faire en sorte qu’aucun préfixe de numéro de téléphone fixe au Burkina ne soit plus supérieur à 25. Du coup, ce sont les numéros actuels commençant par «50» et ceux commençant par «40» qui seront touchés par le changement. Les numéros commençant par «20» respectent déjà le principe et par conséquent ils seront inchangés après le 30 novembre.
Au sens des télécommunications, le Burkina se divise en 3 zones. Celle de l’Ouest comprenant Bobo-Dioulasso, Boromo, Diébougou, Tougan, Banfora et autres porte actuellement le préfixe «20» et n’est donc pas impactée.
Par contre, la zone du Centre avec notamment Ouagadougou, Koudougou, Léo et autres, qui est actuellement détentrice du préfixe «50», est concernée. Il en est de même pour la troisième zone composée du Nord et de l’Est, qui est en ce moment porteuse de l’indicatif «40». Dans la zone du Centre, le «50» est remplacé par «25» tandis que dans la zone Nord et Est, le «40» devient «24».
Karim GADIAGA

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